RCA: les restaurants à la va vite et le manque de contrôle sanitaire à Bangui

0
223
Vue partielle du centre ville de Bangui

Par Fofito Mattas        

Bangui 23 février 2022—(Ndjoni Sango) : La République centrafricaine est un pays où tout semble pris à la légère et bien de choses échappent  au contrôle des autorités compétentes. C’est le cas des petits coins de bouffe qui pullulent dans les différents quartiers de Bangui. Appelés resto où on peut s’acheter à manger avec un tarif abordable qui  n’a pas été examiné ou certifié  par des autorités sanitaires. Pourtant,  la vie des Centrafricains en dépend.

Dans un pays normal, chaque autorité nommée à un département est capable de mener à bien sa mission principale. Ce n’est peut-être pas encore le cas pour cette nation où certains dirigeants minimisent certaines tâches qui leurs sont confiées.

Ce qui veut dire que le domaine de la restauration est un milieu très sensible,  car,  c’est un lieu où on achète ce dont on a envie de manger avec ce qu’on dispose comme argent.

Or, pour que cet établissement puisse voir le jour, il va falloir remplir un certain nombre de conditions  et détenir les documents qui autorisent au propriétaire d’exercer cette activité.

Selon les constats faits, il y a beaucoup de resto qui voient le jour sans avis des personnels qualifiés sanitaires qui est censé procéder à un certain nombre d’investigation sur ce que la personne veut vendre et où le vendre aussi.

L’on constate avec amertume qu’il suffit juste à une femme d’avoir les ustensiles de cuisine et les accessoires, celle-ci met déjà en place son business de vente de la nourriture. Le local installé avec 3 ou 4 personnes à côté qui sont des serveurs ou serveuses, le menu du jour affiché suivi des tarifs des plats consommés.

Cette situation ne préoccupe pas les autorités concernées. A qui revient cette responsabilité de procéder à la vérification de ces bouffes avant d’être consommée par les Centrafricains ?

Ce qui revient à dire que la santé de la population ne préoccupe pas ces dirigeants. Quand bien même il existe des malades qui sont dans des hôpitaux mais  ceux-là  n’arrivent pas à recevoir des soins de la part des personnels soignants.

Ce n’est pas ceux qui sont exposés qui seront une priorité pour ces dirigeants. Ce qui veut dire que les filles et fils du pays doivent eux-mêmes veiller sur ce qu’ils mangent afin de garantir leur santé.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici