RCA: les femmes parlementaires sensibilisées sur les VBG

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Fin de session de sensibilisation des femmes parlementaires centrafricaines sur les VBG @crédit photo Erick Ngaba

Par Cyrille YAPENDE

Bangui 15 mars 2022—(Ndjoni Sango) : Les femmes parlementaires centrafricaines ont été sensibilisées le 12 mars 2022 sur toutes sortes de violence à l’encontre des femmes dans les parlements d’Afrique. Les travaux de l’atelier d’information et d’échange ont été présidés par le Président de l’Assemblée nationale, Simplice Mathieu Sarandji.

Initiée par le forum des femmes parlementaires de Centrafrique en collaboration avec l’Union Interparlementaire, cette rencontre d’une journée a pour objectifs entre autres de sensibiliser les parlementaires et les autres acteurs de la vie publique à l’existence et à la prévalence des violences faites aux femmes dans le milieu politique et dans les parlements.

Ce forum vise aussi à mobiliser les parlementaires et acteurs de la vie publique autour du besoin de solutions au problème de la violence faite aux femmes au parlement et identifier des mesures efficaces pour créer un environnement de travail exempt de sexisme, de harcèlement et de violence et promouvoir une plus grande participation des femmes aux processus démocratique.

Plusieurs personnalités dont les députés, les organisations société civile, les représentants des institutions républicaines, cadres et agents de l’administration parlementaire ont pris part aux travaux.

Dans son discours, Margueritte Ramadan, ministre de la promotion du genre, de la protection de la femme, de la famille et de l’enfant soulève quelques violences affligées aux femmes : « La violence à l’égard des femmes dans les parlements pose un sérieux défi à la démocratie. En plus d’être une violation flagrante des droits de l’homme, elle entrave gravement l’accès des femmes aux postes de direction et la capacité des intéressées à s’acquitter du mandat pour lequel elles ont été élus », a-t-elle déclaré.

Pour Adji Diarra Mergane Kanoute, vice-présidente de l’Union interparlementaire que l’organisation mondiale des parlements et vise également à transformer les parlements en institutions et lieux de travail sensibles au genre où les femmes peuvent remplir leurs fonctions en toute sécurité et sur un pied d’égalité avec les hommes.

« Avant le travail pionnier de l’UIP sur cette question, nous ne disposions d’aucune donnée pour évaluer la nature et l’ampleur de la violence faite aux femmes dans les parlements. Ainsi, afin de mieux comprendre et traiter le problème, l’UIP a mené une étude mondiale en 2016, puis une première étude régionale couvrant les parlements en Europe en 2018. Ces deux études ont relevées que le sexisme, le harcèlement et la violence contre les femmes se produisent partout dans les parlements du monde entier », a-t-il précisé.

Les données de l’étude ont été collectées par le biais d’entretiens confidentiels avec 224 femmes parlementaires en exercice et personnel parlementaire féminin dans 50 parlements d’Afrique. Les expériences constituent la matière première de cette étude et mettent en lumière une réalité qui ne peut-être niée, et qui concerne tous.

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