RCA: les Centrafricains dans l’attente d’un référendum constitutionnel

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Marche à Bangui en faveur d'un référendum constitutionnel en août 2022 @crédit photo Prince Nzapaoko

Par Prince Wilfried NZAPAOKO

Bangui 13 février 2023—(Ndjoni Sango) : 9 mois après la proposition de loi visant à modifier la constitution du 30 mars 2016 par les élus de la nation, les filles et fils du pays sont désormais enthousiastes pour la réforme constitutionnelle. Cette volonté du peuple manifestée par des pétitions et des manifestations pour une nouvelle constitution, par la voix référendaire, se fait sentir dans presque toutes les couches sociales. La promulgation la semaine dernière de la loi relative aux procédures du référendum par le président de la République permet déjà d’enclencher le processus.

Le projet de la réforme constitutionnelle continue de gagner les cœurs des Centrafricains. De nombreuses manifestations en faveur de la nouvelle constitution, la mise en place du comité de rédaction de la nouvelle constitution, des milliers de pétitions signées, sans oublier l’accord de la Cour constitutionnelle pour la convocation d’un référendum constitutionnel, sont entre-autres les avancées considérables de cette initiative tant attendue par les filles et fils du pays.

Selon les constats faits et quelques témoignages recueillis lors de ces grands rassemblements citoyens en faveur de la nouvelle constitution, la loi mère du 30 mars 2016 est caduque et ne reflète pas la réalité de l’heure. Plusieurs articles relevés dans cette constitution actuelle ne permettent pas seulement aux Centrafricains de s’émanciper, mais freinent également le développement de ce pays.

Si la nouvelle constitution est l’unique voix qui doit nous conduire au bon port, alors je ne vois pas le mal en cela.

« En tant que fils de ce pays je ne peux s’adhérer à la volonté des autres qui est celle de la rédaction d’une nouvelle constitution. Si notre pays doit se doter d’une nouvelle loi mère pour aller de l’avant alors je ne vois pas pourquoi, cette initiative va couper me sommeil à certains et être une épine dans leur chaussure », a souhaité un Centrafricain lambda.

Malgré les nombreuses voix qui se sont levées contre ce projet de loi, plusieurs plateformes et organisations des sociétés civiles, à l’exemple du Front Républicain et partis politiques sont fortement favorables à la réécriture d’une nouvelle loi mère du pays.

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