RCA: les habitants de Bria déplorent les tracasseries d’établissement de la carte nationale d’identité

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Les habitants de la ville de Bria devant l'hôtel de ville @crédit photo Prince Nzapaoko

Par Prince Wilfried NZAPAOKO      

Bria 27 avril 2023—(Ndjoni Sango): Les habitants des villes reculées ne cessent de se plaindre des difficultés liées à l’établissement des Cartes Nationales d’Identités (CNI) délivrées par le ministère de la sécurité publique. C’est le cas de la population de Bria où certains habitants n’arrivent pas à avoir leur CNI, malgré les coûts élevés de transports et les documents à fournir.

La décentralisation des services publics reste et demeure encore un grand défi à relever pour les autorités centrafricaines. Un département dont son service est décentralisé permet aux habitants des villes reculées d’avoir accès aux services de l’Etat, ce qui n’est pas encore le cas pour certaines administrations qui veulent tout centraliser dans la capitale.

« Pour avoir la carte nationale d’identité il nous faut venir à Bangui, ce qui nécessite un coût énorme pour les frais de transports qui s’élèvent à 60.000 FCFA aller-retour voir même plus. Le souci est que malgré qu’on n’ait fait tout ce chemin, on n’arrive toujours pas à obtenir la carte nationale d’identité. Au niveau de la brigade criminelle, on nous demande plus que ce qui est prévu et parfois on donne mais on n’arrive toujours pas à l’avoir. Nous sommes des commerçants et il nous faut aller au Cameroun pour acheter des marchandises et ravitailler la population tout cela avec la CNI. C’est pourquoi, on demande à nos autorités d’installer une équipe d’établissement des CNI dans la Haute Kotto pour nous éviter des tracasseries », a souhaité Ibrahim, un commerçant habitant le quartier Gobolo à Bria.

Malgré les efforts déployés par les habitants reculés pour être en règle avec la sécurité, force est de constater que ces derniers ne parviennent toujours pas à s’approprier de leur carte nationale d’identité et rentrent parfois bredouille par la suite. Les autorités centrafricaines sont priées de réagir face à cette situation qui perdure et empêche certaines couches de la population à se promener librement.

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