RCA : le président Touadera projette la relance de l’agriculture dans la Ouaka

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Le chef de l'Etat centrafricain Faustin Archange Touadera salue la population d'Alindao
Le chef de l'Etat centrafricain Faustin Archange Touadera salue la population d'Alindao

Par Christelle ADRISSE


Bangui 21 novembre 2019—(DJONI SANGO) : dans son allocution relative à la journée mondiale de l’alimentation (JMA) couplée avec la journée de la femme rurale, tenue du 18 au 19 dans la ville de Bambari, le Président Faustin Archange encourage la population de la OUAKA à retourner à l’agriculture et à l’élevage qui faisaient la fierté de cette préfecture dans le passé.

Bien évidement avec la crise qui a secoué le pays, l’agriculture à pris un peu de recule, la RCA depuis un certains temps est guettée par la pénurie alimentaire.
La plateforme de l’agriculture et le développement rural seraient une des conditions qui pourrait contribuer à nourrir la planète et réduire la faim en 2030.
A travers la relève des projets de développement agricole identifiés dans le cadre du Plan National de Relèvement et de la Consolidation de la Paix (RCPCA), l’on peut éliminer durablement la faim en RCA. Selon le professeur Touadera, le défi de la République Centrafricaine est « d’Agir pour l’avenir » et une alimentation saine pour un monde « Faim Zéro ».
«Nous devons aussi agir sur l’une des causes qui impacte négativement sur la production agricole, à savoir le changement climatique.
C’est pourquoi, j’exhorte les agriculteurs et éleveurs à lutter contre les feux de brousse et les abattages des arbres. Pour éliminer durablement la faim dans le monde, nous devons nous attaquer aux causes profondes du problème, des causes qui sont d’ordre économique, social et structurel » a-t-il déclaré.
Le gouvernement à travers le ministère de l’agriculture et du développement rural, projette d’entreprendre de profondes réformes dans le secteur agricole, ce qui permettra d’agir et relancer la production et le développement de l’entreprenariat agricole.
«L’avenir de notre agriculture dépend aussi des infrastructures d’échanges, de l’accès des producteurs aux équipements, aux matériels, aux intrants agricoles, au financement dans les principales zones de production et au paiement de prix justes. C’est la condition sine qua non pour développer la production alimentaire et les échanges commerciaux » a mentionné le président de la République.
Par ailleurs, le gouvernement a déployé d’énormes moyens pour réhabiliter et construire certaines infrastructures à Bambari pour la célébration de cette Journée Mondiale de l’Alimentation. Précisons aussi que les réformes en cours portent sur le foncier agropastoral, l’organisation professionnelle des producteurs agricoles et le cadre légal d’orientation.

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