RCA: ROSCA-GD sensibilise les acteurs de la société civile sur la corruption dans les régies financières

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les acteurs de la socité civile participant au débat sur la corruption organisé par le ROSCA-GD@photo Grâce Ngbaléo

Par Grâce NGBALEO

les acteurs de la socité civile participant au débat sur la corruption organisé par le ROSCA-GD@photo Grâce Ngbaléo
les acteurs de la socité civile participant au débat sur la corruption organisé par le ROSCA-GD@photo Grâce Ngbaléo

Bangui 30 décembre 2019— (Ndjoni Sango) : «La corruption dans les régies financières et son impact sur l’économie centrafricaine », c’est autour de ce thème que les membres de la société civile ont longuement échangé le samedi 28 décembre 2019 à Bangui, dans le cadre de la lutte contre la corruption. Une initiative du Réseau des Organisations de la Société Civile en Centrafrique pour la Gouvernance et le Développement (ROSCA -GD).

Au cours des échanges les 3 panélistes à savoir Dr Jean Evariste NGARASSO, Dr Florent OUANDJI et M. Jean Bernard GODOUAMA ont expliqué que la corruption est l’utilisation du pouvoir pour s’enrichir personnellement.

Faisant appel à la fraude, la corruption se pratique dans l’administration publique y compris privée et prend une allure dans les régies financières  comme le trésor, les impôts  et les Services de contrôles,  des délivrances des autorisations et  les marchés publics.

D’après les panélistes, ce phénomène se pratique par le recouvrement d’impôts, le  surtaxe douanier, et l’attente directe, ou  le fournisseur et  le gestionnaire se partage la différence au lieu d’un appel d’offre ouvert au niveau des marchés publics.

« Parmi les causes de ce fléau, on peut citer sont entre autres les mauvais niveaux de recrutement des agents  des régies financières, les agents parvenus au métier qui cède facilement à la corruption, le niveau bas de salaire de certains agents qui sont tentés d’avoir de l’argent facile. A cela s’ajoute l’impunité. Car, des contrôle qui s’effectuent aboutissent, on arrête des gens, on les traduit en justice on les condamne quelques mois après, non lieu pourquoi ? », S’est indigné Jean Bernard Godouama Enseignant vacataire à Université de Bangui, expert en passation des marchés, Docteur en sciences politiques, l’un des conférenciers.

 La conséquence de la corruption se traduit par une faiblesse au niveau des recettes de l’Etat or ce sont ces recettes qui permettent à un Etat de fonctionner.  La corruption peut empêcher les plus vulnérables d’accéder  aux services sociaux de base(les hôpitaux, les écoles) l’argent qui va dans la corruption, sort du trésor et  va dans la poche de certains individus. La corruption limite également  la croissance économique   a expliqué la même source.

Pour lutter contre  la corruption en RCA Il faut que la société civile monte en puissance  en dénonçant, ce fléau car on a le sentiment que rien ne se fait au niveau de  politique ?

Les médias doivent sensibilisés davantage  les gens sur la corruption et les textes  condamnant   la corruption doivent être appliqués. Telles sont des pistes de solutions proposées par les parties prenantes à cette conférence débat.

Malgré l’article 368 du code pénal centrafricain qui condamne la corruption, celle-ci reste un défi majeur à relever dans la société centrafricaine.

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