RCA: les institutions bancaires, à l’exemple d’Ecobank, répondent-t-elles aux normes convenues ?

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Par Fofito MATHAS

Bangui 6 mai 2020— (Ndjoni Sango): Le Centrafricain, tiré sur le tas, sera prêt à rétorquer : Non. Non, parce que les quelques  banques œuvrant dans ce sens en Centrafrique, à l’exemple d’Ecobank, donnent l’impression de garder le terme approprié, alors qu’elles ne font pas  le travail que l’on attend d’elles. Et cette vérité qui jaillit comme l’eau de roche, est la caractéristique de ce que des concitoyens ont remarqué à gauche et à droite dans leur pérégrination.

Ces maisons de portée internationale voire populaire, devant juguler avec les devises des nationaux et internationaux, se conduisent ostensiblement en bandits de grands chemins flétrissant avec les revenus et la vie des semblables.

Tout le monde est persuadé que pertinemment dans le Centrafrique de cette ère, le rythme de gain des Agents et Fonctionnaires de l’Etat, connaît une amélioration. Mais est-ce autant dire que faire la queue avant de puiser votre satisfécit doit vous prendre une journée entière fait la beauté d’une maison devant juguler la part des serviteurs de l’Etat ?

Les comptes courants dans la République se comptent au bout des doigts : CBCA, ECOBANK, BSIC, BPMC, SOFIA. Des appellations suscitées, un nom se conduit et interpelle n’importe client à juger un établissement  comme le pays même. Ce dernier va très mal. C’est pourquoi, aucun concitoyen n’hésitera pas à montrer avec insolence l’ECOBANK.

Elle se passe pour un « repaire de gangsters », une « bagarre banque », et quelle autre pseudonymes ! Une institution qui a pourtant brillé en ses débuts d’exercice comme le soleil d’Afrique avec un ciel dégagé ayant rejeté tous les nuages.

Qui ne voulait pas souscrire dans ce cadre pour prouver qu’il est commis de l’Etat, opérationnel et actif dans sa communauté ? Ce regain aura connu le temps qu’il fallait. Et l’eau vient à couler sous le pont. Que dire et penser aujourd’hui d’ECOBANK aux heures des transactions financières ?

C’est les secondes de pleurs de femmes, hommes qui font un tour dans cette belle concession et se ressourcer en ces dépôts. Seuls les étrangers et y tirent la substantifique moelle. Les indigènes, au contraire, y puisent sarcasmes et moqueries. Tout est nul dans cette galère.

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