Par Thomas KOSSI
Bangui 7 juin 2021-(Ndjoni Sango) : L’on ne finira jamais d’interpeller la conscience nationale si ce n’est internationale, tant que les denrées et ce qu’elles coûtent pour la population, font lever les cheveux. Celle-ci devient de plus en plus compacte, et de ce fait, tout doit valoir le prix d’un diamant qui peut nourrir un village en entier ?
Les compatriotes des rases campagnes se retrouvent brutalement à Bangui devant la menace des forces non conventionnelles. Et du coup, les milliers d’habitants de Bangui, se retrouvent multipliés par 5. Ce qui veut dire qu’enfants, femmes et hommes du pays, ont le droit de vivre.
Seulement, il faut que les aliments nécessaires abondent et que les besoins de manger croissent dans la joie que tout le monde s’en sorte. Mais trouver tout sur place, est-il à la portée du terroir centrafricain ?
La RCA existe avec la participation des pays limitrophes. Bien de nos innombrables exigences proviennent du Cameroun, Tchad, les deux Congo et parfois plus loin encore. Mais encore que ces amis ne prennent pas leur temps pour guerroyer. Parce que l’insécurité n’arrange rien à la sécurité.
Elle l’envenime et elle est toutes les fois mise en mal car ne pas avoir de paix, introduit la recherche acharnée de la quiétude normale pour les vivants. C’est pourquoi, l’existence de la République qui attend beaucoup de l’extérieur, exige que le calme règne partout, afin de l’amener à respirer comme au ciel.
Les denrées de tous ordres, à ce qu’il semble, prennent une grande orientation, dont les valeurs que nous connaissons, volent par leur parité et inquiète les êtres humains à se demander, où allons-nous ? Les enfants pour lesquels l’homme âgé se met en branle, crient excessivement, indisposant les parents à se tenir correctement. Les repas ne sont pas ce que l’on doit s’attendre à se nourrir aisément, parce que l’argent à dépenser survole comme une mouche.
Si les femmes et leurs paniers boudent la société humaine, ces bases mêmes du Droit de l’homme, laissons dire que l’univers va vers l’apocalypse. Et donc, que les dignitaires dirigeants de la communauté des personnes mortelles qui n’ont que les soucis de vivre solennellement, daignent revoir leurs auras devant les guider comme il faut.
La vie de l’individu ici-bas, retrouvera-t-elle son rythme qui lui plaît comme dès le départ ?