RCA: La Synergie s’insurge contre le fait qu’ALI DARASSA se déplace librement à bord des avions et véhicules de l’ONU

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Dr Euloge Doctrouvé KOÏ, Porte-parole de Synergie centrafricaine

SYNERGIE CENTRAFRICAINE

Agrément N0 265/MATD/DIRCAB/DGAT/DAPCA/SASE

OMMUNIQUE DE PRESSE N019

Depuis le déploiement de la MINUSCA en République Centrafricaine consécutif à la crise qui a frappé notre pays, à l’émergence des groupes armés et à la dégradation de la situation humanitaire, le contexte tant sécuritaire, politique et humanitaire, n’ayant cessé d’évoluer n’a pu amorcer le chemin de la normalisation, de l’Etat de droit et de l’autorité de l’Etat que grâce aux opérations militaires de contre-offensive lancées par les forces nationales soutenues par les forces alliées.

Le déploiement de la mission onusienne considérée au départ comme un rempart contre les violences et les exactions perpétrées par les groupes armés n’a pas tenu toutes ses promesses ; il a très vite montré ses limites, son laxisme et son inefficacité à régler durablement la crise.

Une vidéo qui circule actuellement sur internet montrant le chef rebelle Ali DARASS en septembre dernier sur un aérodrome où on peut voir un véhicule des Nations Unies, et le chef rebelle en train de s’entretenir avec la MINUSCA et se diriger vers l’hélicoptère onusien, prouve à suffisance la complicité de cette force onusienne avec les éléments rebelles à l’effet de maintenir le chaos et la crise à des fins inavouées.

La Synergie s’indigne et s’insurge contre le fait qu’ALI DARASSA se déplace librement dans le pays à bord des avions et véhicules de l’ONU, hautement sécurisé, couplé de l’indifférence des soldats de l’ONU aux attaques asymétriques des forces rebelles, au vu et au su de ceux-ci, en contradiction avec l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation en République Centrafricaine.

Des cas plus graves de violations des droits de l’homme et de complicité avec les rebelles, imputables à la MINUSCA, sont de nature à embourber le processus politique dans le pays. D’où la nécessité d’exiger à la MINUSCA des explications sur le mobile de ses accointances avec Ali DARASSA sachant bien qu’il est un criminel recherché. A cette fin, il nous semble indiqué que la représentation nationale interpelle le Représentant Spécial Chef de la MINUSCA afin d’éclairer l’opinion publique nationale  et internationale sur ces graves accusations.

Dès lors que la MINUSCA s’est résolue à transporter les criminels dans ses avions et camions, nous, peuple centrafricain, exigeons en toute légitimité l’interdiction aux avions de la MINUSCA d’atterrir ou de survoler notre territoire.

En date du 05 octobre dernier, les rebelles se sont encore illustrés dans des violences en massacrant 35 personnes dont les femmes et les enfants et brûlé le camion qui les transportait sur l’axe Alindao à 25 kilomètres de Bambari, alors que le camion était censé être escorté par la MINUSCA qui a décliné en dernière minute pour ainsi laisser les rebelles commettre leur forfait.

En effet, la Synergie estime qu’il n’y a pas de fatalité en RCA et une sortie de crise par le haut est encore possible. Il suffit de casser le cycle des conflits dans le pays en requérant le départ de la MINUSCA pour laisser les FACA et leurs alliés agir sans encombre.

La Synergie en appelle au Conseil de Sécurité à changer son mode d’intervention et renouveler une boite à outils obsolète.

Par la Synergie Centrafricaine est favorable à une manifestation d’envergure nationale pour exiger le départ des soldats de l’ONU, tant le peuple a souffert pendant longtemps du conflit et de l’instabilité dans le pays et qu’il mérite enfin de retrouver le chemin de la quiétude, de la stabilité et du développement.

Fait à Bangui, le 20 octobre 2021

Le Rapporteur Général, Porte-parole Dr Euloge KOI

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