Par Mamadou NGAINAM
Bangui 28 janvier 2022—(Ndjoni Sango) : Il se passe des choses très ambiguës dans la commune de Bimbo depuis belle lurette sans que les autorités locales ne prennent leur responsabilité. Nous n’avions pas cessé de dénoncer un certain nombre de comportements antisociaux. Ils se déroulent quotidiennement dans la commune de Bimbo, sous la barbe des autorités locales qui sont restées muettes voire amorphes.
A notre humble avis, les autorités administratives ont pour mission, d’assurer la sécurité des biens et des personnes, la libre circulation, mais aussi la protection de l’intégrité territoriale. Depuis un certain temps, les populations de cette localité et de ses environs, sont soumises à des attaques et des scènes de braquages presque quotidiens.
En dépit du couvre-feu, qui reste en vigueur, les populations locales ne peuvent plus circuler jusqu’aux heures avancées les soirs. Dès 19h, quiconque qui s’hasarde à circuler à bord de sa moto personnelle ou avec une mototaxi, peut être rattrapé par ces malfrats.
Même dès 19h, il y a déjà de ces scénarios qui se produisent alors que les gens sont encore dans leurs mouvements citoyens. Il n’est pas plus tard qu’au courant de cette semaine (du 22 au 26 janvier), un jeune homme a été victime de braquage aux environs de 20h30 minutes lorsqu’il rentrait à la maison après une visite éclair à ses parents.
La scène s’est produite à quelques mètres avant d’aborder la ruelle menant à la paroisse saint Antoine de Padoue. Cela n’est qu’un cas parmi tant d’autres. Mais là où le bât blesse, c’est le fait que les autorités locales à savoir : les chefs de quartier, chef de groupe, le président de la délégation spéciale, les conseillers municipaux, ne disent pas un mot.
C’est ce qui est très bizarre pour les habitants qui pensent qu’ils sont abandonnés quand bien même, dans cette commune, il existe des forces de sécurité, la gendarmerie nationale, la police centrafricaine et autres qui patrouillent. La jeunesse locale, débordée par ces braquages, ne sait à quel saint se vouer.
Mais également, il faut relever que, parfois, il est décelé des FACA qui participent à ces scènes où ils passent leurs armes à leurs amis braqueurs pour exécuter les opérations reprochables. Alors, nous sommes arrivés à un niveau de FAR WEST où, c’est la loi du plus fort qui domine. Quel rôle jouent ces notables qui sont censés être des responsables administratifs locaux ?
Même pour tenir une réunion de sensibilisation avec leurs sinistrés pour qu’il y ait une organisation de jeunes en Auto-défense, rien du tout ne se fait. Entretemps, ces notables se contentent de meubler les faussaires, les bandits, les braqueurs qui pullulent dans la commune de Bimbo. Que faut-il faire ?
Loin d’inciter à une révolution populaire, il est donc urgent que ces autorités locales puissent se réveiller afin de mettre fin à ses braquages répétitifs. Ils déstabilisent les populations environnantes, qui, pour se mettre à l’abri des tortures et autres éventualités, doivent se précipiter pour rentrer chez eux.
Si tel n’est pas le cas, les hauts dirigeants de la République, doivent prendre des mesures appropriées. D’ailleurs, la force reste à la loi. Mieux vaut tard que jamais. La ville de Bimbo, est un espace qui accueille tous les sinistrés en provenance de Bangui et autres localités !
