Par Basta Balouwa
Bangui 24 Octobre 2022 – (Ndjoni Sango): Depuis le déclenchement de la crise du carburant en République Centrafricaine, la vente illicite des hydrocarbures ne cesse de monter en puissance. La mauvaise condition de stockage provoque jour en jour des incendies dans la capitale Bangui. C’est le cas d’incendie enregistré dans le 3ème arrondissement de Bangui dans l’après-midi du dimanche 23 Octobre 2022.
Devant la pénurie aggravée du carburant en République Centrafricaine, la vente illicite des hydrocarbures qui est un manque à gagner pour l’État ne cesse de monter en puissance avec des conditions de stockage qui ne respectent pas les normes. Ce qui déclenche ces derniers temps des incendies graves dans plusieurs localités de la capitale.
Ainsi, dans la journée du dimanche 23 Octobre 2022, un important stock des hydrocarbures importé frauduleusement a déclenché un incendie grave au quartier Yambassa dans le 3ème arrondissement. Cet incident a occasionné d’important dégâts matériels et des maisons d’habitation parties en fumée.
Selon le Directeur de Cabinet du ministère en charge du développement de l’Energie et des Ressources Hydrauliques, Gérard Ouilikon Zoungueret, qui s’est rendu sur les lieux du drame pour assister la victime, la veuve Ramatou Backo, les mauvaises pratiques dans les importations frauduleuses des produits pétroliers alors que ce secteur d’activité économique a été libéralisé en République Centrafricaine doivent être sanctionnées conformément aux textes en vigueur.
Bref, pour bons nombres des centrafricains qui déplorent ce drame, c’est la mauvaise gestion de la crise de carburant par les autorités en charge d’hydrocarbures qui a poussé à la montée en puissance du marché noir de ce business.
« Dans un pays où toute les stations-services sont aux arrêts, mais on voit tout de même des véhicules circuler, ces commerçants ne font que voler au secours de l’État, des organisations non gouvernementales ainsi que des particuliers qui ont besoin de carburants. », a fait savoir Adam Ousmane conducteur de taxi-moto.
Autrement dit, la réalité du terrain prouve que c’est grâce au marché noir du carburant que les automobiles continuent de rouler. Donc, il est temps que le gouvernement puisse encadrer la population sur les bonnes pratiques de stockages des hydrocarbures que d’attendre le pire.
