Par Alfred YEMETCHIPA
Bangui 7 février 2023–(Ndjoni Sango) : Alors que l’excision est interdite par la médecine moderne mais beaucoup font cette pratique dans le plus grand secret pensant préparer les filles pour intégrer le cercle des adultes. Cette pratique traditionnelle entraine le plus souvent une hémorragie non contrôlée occasionnant par la suite une anémie et, des conséquences immédiates, à court et à long terme.
II faut comprendre que les gens utilisent n’importe quel matériel pour faire l’ablation du clitoris et très souvent ces matériels ne sont pas ascétisés et surtout quand y a du tétanos ou des bactéries cela va entrainer de l’infection et celle-ci va gagner l’organisme et au bout de quelques jours la personne peut décéder.
II faut dire qu’à long terme c’est beaucoup plus les conséquences sur la procréation et à cet effet. Il y a des éléments qui peuvent expliquer d’abord quand la femme veut accoucher, il y a l’étroitesse de la voie vaginale du fait de sectionner et suturer le canal vaginal se rétrécit. Pendant l’accouchement, la sortie de l’enfant peut occasionner le délabrement partiel ou total.
II parait judicieux de préciser qu’à long terme la femme peut perdre sa sensibilité parce que le clitoris est l’orgone du plaisir. Si le clitoris est partiellement coupé alors la femme sera à moitié satisfaite lors des relations sexuelles mais si celui-ci est totalement supprimer alors celle-ci sera toujours enquête de plaisir et n’en trouvera jamais.
Les Centrafricains doivent comprendre que l’excision est un mal imposé par la société contemporaine traditionnelle en vue d’exposer les jeunes femmes à la recherche perpétuelle du plaisir. Cependant le monde est révolu et les conséquences de cette pratique traditionnelle doivent réveiller la conscience de tout citoyen à combattre avec toute énergie ce fléau qui ne cesse de couler l’encre et de la salive au sein de cette communauté.
