Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 28 janvier 2024—(Ndjoni Sango) : La République centrafricaine est un pays où on fait plus de confiance aux compétences extérieures que locales. Pour peu de choses, on fait recours à la main d’œuvre extérieure dont les frais de consultation sont très couteux. L’on se demande si on va toujours continuer à minimiser la capacité de l’expertise locale ?
Comme a dit le président Faustin Archange Touadera après les réformes constitutionnelles « le chantier reste vaste ». Ceci veut dire que la Centrafrique est un pays doté d’énormes potentiels et atouts qui sont encore inexploitables. Pour ce faire, il est alors très capital pour ce pays jeune de miser sur les filles et fils de ce pays, qui ont une compétence pour valoir non seulement leur savoir-faire, mais également pour protéger les richesses de leurs pays.
Selon un cadre de l’administration, il est alors temps que les jeunes Centrafricains puissent être mis à l’épreuve.
« Notre pays dispose des talents et des gens compétents qui peuvent à tout moment résoudre des problèmes quelconque. Ce qui est malheureux est que ces jeunes gens ne sont pas mis à l’épreuve pour qu’ils puissent valoir leur compétence et on les accuse d’être des incompétents. Le cas typique est celui de l’ENERCA qui fait appel à des ingénieurs Chinois pour un quelconque souci dans la fourniture de l’électricité. Et parfois ce génie n’est pas disponible et les travaux trainent. C’est dans ce contexte qu’il faut dès à présent formé nos propres enfants qui vont assurer la relève », a proposé André un citoyen lambda.
Avec cette nouvelle République, le pays a connu une avancée remarquable sur plusieurs domaines, notamment des infrastructures.
Pour que cela devient des acquis propres aux Centrafricains, il est alors important qu’ils puissent être formés davantage dans des centres de formation appropriés afin de revenir occuper des places qui sont les leurs.
