RCA: un redoutable chef antibalaka tué par les FACA et leurs alliés à Bouca

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Des éléments des Forces armées centrafricaines

Par Erick NGABA

Bangui 23 Juillet 2024—(Ndjoni Sango): Le redoutable chef Antibalaka de la localité de Bouca, le nommé José Béfio, a été tué ce mardi matin dans une opération conjointe des Forces armées centrafricaines (FACA), avec leurs alliés russes.  Il a été neutralisé avec son adjoint dans son QG où un arsenal d’armes et de munitions ainsi que de motos a été retrouvé.

L’opération a été lancée à l’aube du jour sur la base de ce chef milicien qui a régné en maître absolu dans la localité de Bouca, préfecture de l’Ouham au nord de la République centrafricaine. Cette opération professionnellement menée par les forces gouvernementales a permis de mettre fin son règne de terreur dans la localité.

Il a été tué au cours de l’assaut avec son adjoint. Le bilan fait état d’un arsenal de guerre récupéré. Il s’agit donc 37 Kalachnikovs, un banco de minutions, un banco de grenade, et 7 motos dans base.

Le tristement célèbre Josué fut, dans un premier temps un milicien Antibalaka, en suite converti à un élément formé des FACA après la prison à Bangui, enfin reconverti en Antibalaka pour regagner le maquis en 2021, période à laquelle la rébellion Coalition des patriotes pour PC était encore active.

Après des moments d’appel sans succès à la reddition pour bénéficier du programme DDR établi par le gouvernement, les forces gouvernementales ont décidé de passer aujourd’hui à l’offensive.

La fin du règne de Josué constitue une bouffée d’oxygène pour la population de la location prise en otage par sa bande qui raquette, agresse et dépouille les civils de leurs biens.

D’après un haut gradé du commandement de l’armée, le cas de José Béfio est le sort réservé à tous les chefs rebelles qui refusent la main tendue du Président Faustin Archange Touadera afin de bénéficier du programme DDR. Car, d’autres chefs rebelles ont favorablement répondu à cette main tendue, l’exemple des Chefs des miliciens Antibalaka de Bossangoa et de Bouar qui ont volontairement déposé les armés avec l’ensemble de leurs éléments.

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