RCA: sensibilisation sur la tolérance zéro à l’égard de l’excision faites aux filles

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Sensibilisation sur les mutilations génitales dans le 3è arrondissement de Bangui @crédit photo Jolidon Josiana TCHECKOE

Par Jolidon Josiana TCHECKOE

Bangui 30 août 2024— (Ndjoni Sango) : Un atelier de sensibilisation a eu lieu mercredi 28 aout 2024 à l’école Gbaya Dombia au Km5 dans le 3e arrondissement de Bangui, sur la tolérance zéro relative aux mutilations génitales féminines. Cet atelier est organisé par le Ministère de la l’affaire Sociale et de la promotion du Genre.

La particularité de cette sensibilisation est la tolérance zéro de toutes personnes qui pratiquent l’excision des jeunes filles. Car cette pratique continue de faire dans le 3e arrondissement surtout dans le Km5 c’est pourquoi le Ministère de la du Genre mène cette sensibilisation afin de d’empêcher la mort précoce des jeunes filles.

« Nous avons choisi cette thématique du point de vue de coutume et c’est déjà annulé en République Centrafricaine, parce qu’il y a une loi qui défend la mutilation génitale des filles mais les gens continuent de faire l’excision à leurs filles dans le Km5. Ces praticiennes ignorent qu’elles peuvent aller en prison d’avoir provoqué la mort précoce des jeunes filles et que y a beaucoup de conséquences dont on ne peut pas tout citer la fille ne peut concevoir et même elle peut tomber enceinte mais en accouchant elle aura toujours des difficultés » a expliqué Alphonsine LAKOUE, Présidente de OFCA du 3e arrondissement de Bangui

En effet, la mutilation génitale qu’appelle souvent l’excision est jugée comme mauvaise pratique pour toutes filles dont les conséquences entraînent la stérilité, la libido indéterminée, surtout la mort précoce. « L’excision n’est pas bien. J’avais trop souffert en moment ou m’a enlevé le clitoris, j’ai failli même perdre ma vie mais heureusement Dieu est avec moi. Et je demande à tous les parents qui continuent de laisser leurs enfants aller exciser d’arrêter car c’est mauvais pour la vie de vos filles. Et vous les jeunes filles, si on te demande d’aller enlever le clitoris, il faut refuser » a déclaré Marie Claire YAGUIDA, l’une des victimes qui partage ce qu’elle a vécu.

Il faut dire que la pratique de la mutilation génitale féminine est chose faite par des femmes de 3ème âge qui considèrent comme leur pain quotidien. C’est pourquoi, le Ministère de la promotion du genre propose à ces dames de leur apporter de l’aide afin d’abandonner la pratique de l’excision dans le 3e arrondissement de Bangui.