Par Erick NGABA
Bangui 7 octobre 2024—(Ndjoni Sango): A la tête d’une importante délégation gouvernementale et présidentielle, le chef de l’Etat centrafricain a activement pris part au 19ème sommet de la Francophonie qui s’est tenu du 4 au 6 octobre courant à la cité Internationale de la Langue Française à Villers-Cotterêts, en France. Sa participation à ces assises a révélé d’une importance capitale dans la mesure où le sommet auquel 88 pays ont participé, a donné une occasion pour saisir les opportunités de ses valeurs ajoutées dans le domaine économique, culturel et éducatif.
Organisé sous le thème « 𝐂𝐫𝐞́𝐞𝐫, 𝐢𝐧𝐧𝐨𝐯𝐞𝐫 𝐞𝐭 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞𝐩𝐫𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐞𝐧 𝐟𝐫𝐚𝐧𝐜̧𝐚𝐢𝐬 », cette 19ème édition se concentre sur la valorisation de la langue française comme levier de développement économique, culturel et éducatif pour plus de 300millions de francophones dans le monde.
Parmi les 88 États membres de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), se trouve aussi la République centrafricaine, l’une des anciennes colonies françaises. La participation du président de la République Centrafricaine, 𝐅𝐚𝐮𝐬𝐭𝐢𝐧 𝐀𝐫𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞 𝐓ouadera, à ce sommet de l’OIF s’inscrit dans une démarche visant à renforcer la coopération multilatérale.
Car, ce sommet de la francophone qui n’était pas une simple célébration présente une opportunité pour la République Centrafricaine de s’aligner sur les nouvelles dynamiques mondiales, pour renforcer ses partenariats économiques, éducatifs et culturels dans l’espace francophone qui compte 88 Etats dans les cinq continents du monde.
Fidèle à son engagement pour la quête perpétuelle de nouveaux leviers pour le développement de son, le chef de l’Etat centrafricain a exprimé sa vision lors de son intervention, insistant sur la mobilisation des compétences de la diaspora et l’importance du secteur formel pour une croissance durable.
C’est une position qui cadre avec l’une des missions clés de l’OIF : promouvoir la coopération économique et l’éducation, des priorités essentielles pour le renouveau de la Centrafrique.
D’après les prévisions de l’Oorganisation internationale de la Francophonie, le nombre de francophones devrait passer à 715 millions d’ici 2050, dont une forte croissance démographique en Afrique. De l’avis des observateurs avisés, cet accroissement représente un potentiel économique et culturel pour les pays africains en quête du développement économique.
C’est pourquoi, le président Touadera a estimé que ce sommet constitue une opportunité stratégique pour placer la Centrafrique au cœur des discussions internationales sur l’avenir de la Francophonie. Une occasion pour lui de réaffirmer son engagement à renforcer la place de son pays dans les instances internationales et à promouvoir les investissements en faveur du développement durable et de l’innovation en République centrafricain.
Le moins que l’on puisse retenir est que la présence du Professeur Faustin Archange Touadera à ce sommet permet de renforcer le positionnement diplomatique et économique de la République Centrafricaine dans l’espace francophone, en s’inscrivant dans une dynamique globale de croissance et de modernisation.
