Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 6 décembre 2024—(Ndjoni Sango) : Depuis quelques jours, dans les centres d’enrôlement, sur les ondes et les réseaux sociaux, l’on constate une multitude de population s’enregistrer sur la liste électorale pour les échéances municipales prévues au mois d’avril 2025. Cette volonté manifeste fait suite à l’appel fait par le président Faustin Archange Touadera et les leaders des plateformes de la société civile motivant le peuple souverain en remplissant leur devoir civique.
A seulement 24 heures de la clôture de l’enrôlement sur la liste électorale dans les différents centres d’enregistrement, l’on constate une forte amélioration des Centrafricains de toutes les couches sociales à se faire enrôler. Parmi eux, il y a ceux qui viennent juste vérifier leurs noms sur la récente liste électorale, et ceux qui viennent s’enrôler à nouveau dans l’attente de la carte d’électeur.
Cette volonté citoyenne est également appréciée chez certaines autorités compétentes à l’exemple du ministre de l’Administration du territoire Bruno Yapandé, qui s’est enregistré ce vendredi 06 décembre 2024, dans l’un des centres d’enrôlement du 8ème arrondissement à Bangui. Même son de cloche dans les villes de Bouar, M’baïki, Kaga-Bandoro, Bocaranga, Bossangoa où l’engouement a été vivement apprécié.
Selon un habitant de Bimbo 2, l’enrôlement sur la liste électorale permet à chaque Centrafricain de manifester sa voix dans les urnes.
« Je me suis inscrit ce matin même sur la liste électorale à Plateau dans ma circonscription à Bimbo 2. Je demande également à mes compatriotes d’en faire autant vu que c’est le dernier jour aujourd’hui. C’est en s’enrôlant qu’on peut manifester nos voix dans les urnes. Voter c’est le principe de la démocratie du peuple et pour le peuple », a exhorté Elvis un habitant de quartier Plateaux dans Bimbo 2.
Les élections locales fixées au mois d’avril prochain sont une occasion pour le peuple souverain d’élire eux-mêmes leurs autorités municipales.
A l’allure où le temps est court et que certains Centrafricains n’arrivent pas à se faire enregistrer, est-il pour que l’Autorité Nationale des Elections (ANE) puisse prolonger le processus d’enregistrement sur la liste électorale ?
Qu’en-est-il des agents tablettes qui ont été récemment pris en otage par les bandits armés à Kouki et dépouillés de leurs biens financiers et matériels ? Que fera l’ANE pour les habitants où l’enrôlement n’a pas été effectif à cause de la crise sécuritaire?