Par Naomie BENGUE
Bangui 19 mars 2025 (Ndjoni Sango). Depuis son accession au pouvoir en 2016, le président Faustin-Archange TOUADERA s’est positionné comme un acteur clé de la stabilisation se du développement de la République Centrafricaine. Réélu en 2020 dans un contexte sécuritaire tendu, il continue d’affirmer son engagement pour la paix, la reconstruction et le renforcement de la souveraineté nationale. Mais alors que son mandat avance, plusieurs défis persistent, notamment en matière de gouvernance, d’économie et de dialogue politique.
L’un des piliers de la politique du président Touadera reste la consolidation de la paix et la lutte contre l’insécurité. Son gouvernement a mis en place plusieurs stratégie, notamment la réforme du secteur de la défense avec l’appui de partenaires internationaux comme la Russie et le Rwanda.
La montée en puissance des Forces Armées Centrafricaines (FACA) et la lutte contre les groupes armés ont permis de reprendre le contrôle de plusieurs zones du pays. bien que des poches d’instabilité subsistent.
Touadera a également initié un dialogue républicain pour favoriser la réconciliation nationale. Cependant, certains observateurs estiment que cette initiative peine à inclure toutes les forces politiques et sociales, ce qui limite son efficacité dans le pays ou les tensions ethniques et politiques restent vives.
Sur le plan économique, le président Touadera mise sur l’industrialisation et la diversification des secteurs stratégiques comme l’agriculture, les mines et les infrastructures. Le plan national de développement PND vise à renforcer l’attractivité du pays pour les investisseurs et à stimuler la croissance
Cependant, le quotidien des Centrafricaines reste marqué par des défis persistants chômage élevé, accès limité aux services de base et infrastructures. La question du pouvoir d’achat et de la lutte contre la vie chère est devenue un enjeu central, nécessitant des mesures concrètes pour améliorer les conditions de la des populations.
Sur la scène internationales, Touadera continue de renforcer les renforcer les relations diplomatiques, notamment avec la Russie, la Chine et certains pays africains. La présence d’instructeurs russes et le partenariat avec le Rwanda témoignent d’un réalignement stratégique, suscitant parfois des critiques de la part des partenaires occidentaux.
La République Centrafrique cherche à renforcer son intégration régionale au sein de la CEMAC et de l’Union africaine. L’objectif est d’assurer une stabilité durable et de bénéficier des opportunités économiques offertes par ces organisations.
L’amélioration du climat des affaires pour attirer davantage d’investissement. L’accélération des projets d’infrastructure pour désenclaver certaines régions du pays. Le maintien du dialogues politique avec toutes les forces vives de la nation.
L’avenir de la Centrafrique dépendra de la capacité du gouvernement à répondre aux attentes des citoyens tout en consolidant les acquis en matière de paix et de développement. Le président Touadera, face à ces défis, devra continuer à jongler entre réformes structurelles, impératifs sécuritaires et consolidation de son pouvoir politique.
