Centrafrique: l’ONG ANJFAS lance un projet d’observation d’accès aux traitements du VIH/Sida, Tuberculose et Paludisme

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Conférence de presse Anjfas/Inès N’gopot

Par Inès Laure N’gopot

L’Association Nationale des Jeunes Femmes Actives pour la Solidarité(ANJFAS) a présenté son nouveau projet dénommé « Traitment Access Watch-RCA »,  qui est l’observatoire de l’accès aux traitements VIH/Sida, Tuberculose et Paludisme ce vendredi 06 Janvier 2017 aux professionnels des médias à Bangui.

Ce projet a donc une mission de contribuer à l’élaboration, la mise en œuvre, le suivi des politiques en matières de santé en général. Reconnaissant les efforts consentis par le pays pour l’amélioration de l’accès aux soins de santé des populations, et vu l’engagement du pays à réaliser l’accès universel aux soins et traitements de qualité pour le VIH/Sida, la Tuberculose et le Paludisme, l’ANJFAS en collaboration avec l’organisation Camerounaise Positive-Génération et grâce au soutien d’Expertise France dans le cadre de l’Initiative 5% s’est impliqué dans la gouvernance sanitaire en République Centrafricaine.

Cyriaque Ngombe, Coordonnateur Technique des Projets à l’ANJFAS explique que  » c’est un projet qui se réalise dans le cadre d’un consentium de l’Afrique centrale. Donc le même projet est développé au Cameroun, en RDC et en RCA », dit-il.

Il poursuit en expliquant que l’activité pour ce projet est développée en quatre (4) approches : « Il y-a d’abord une approche de mettre en place un dispositif d’observation de la qualité de service dans un certain échantillon de formation sanitaire. Une autre approche qui consiste à la sensibilisation des usagers sur leur droit en matière de santé et une approche qui va consister à mener des activités de lobbying et plaidoyer. Et également il y-aura une approche qui va consister à la promotion des bonnes pratiques « .

L’initiative de ce projet fait suite à la recrudescence de plusieurs phénomènes qui, malheureusement en dépit du fait qu’ils portent des atteintes graves aux droits des populations à des soins de qualité et compromettent l’efficacité des programmes du Fonds Mondial. Il s’agit notamment du non-respect des dispositions en vigueur régissant l’accès aux soins et traitements, des ruptures récurrentes de stocks en médicaments et autres intrants, le coût élevé des services de santés, la faible décentralisation de la prise en charge antirétrovirale et antituberculeux, etc.

le TAW-RCA a débuté depuis le mois d’avril 2016 avec une phase d’implémentation, il est devenu opérationnel depuis le mois de septembre 2016 avec des observateurs communautaires recrutés qui font des descentes hebdomadaire d’observation sur certains indicateurs de prises en charge des trois maladies.

14 FOSA de Bangui sont déjà concernées par ce projet et un possible élargissement dans les services de santé des provinces n’est pas exclu.

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