RCA: « les refugiés ne doivent rien payer pour retourner chez eux » Filippo Grandi de l’UNHCR

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Filippo Grandi, haut commissaire de UNCHR en conférence de presse à l'hôtel Ledger de Bangui@photo Marly Pala

Par Jason MARLEY

Filippo Grandi, haut commissaire de UNCHR en conférence de presse à l'hôtel Ledger de Bangui@photo Marly Pala
Filippo Grandi, haut commissaire de UNCHR en conférence de presse à l’hôtel Ledger de Bangui@photo Marly Pala

Bangui 4 Décembre 2019— (Ndjoni Sango): Les déplacés externes ou encore refugiés centrafricains  ne doivent en aucun négocier leur rapatriement, c’est un choix volontaire. C’est ce qu’a déclaré Filippo Grandi, haut commissaire des Nations-Unies pour les Refugiés(UNCHR), lors d’une conférence de presse ce mercredi 4 décembre à Bangui.

Après les conflits militaro-politiques qui ont secoué la République Centrafricaine, de nombreuses personnes se sont déplacées tant à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur (RDC, Tchad, Soudan du Sud et dans d’autres pays de la sous-région). Et pour appuyer leur retour, le gouvernement, les partenaires nationaux et internationaux mettent des dispositions pour garantir ce retour.

Les circonstances de ce retour au bercail ne nécessitent aucun coût de la part de ceux qui ont fui leur pays du fait de conflit armé, selon Filippo Grandi, Haut Commissaire de l’UNCHR en Centrafrique.

« On ne peut jamais avoir de la corruption dans les opérations humanitaires. Les refugiés ne doivent rien payer pour rentrer chez eux. Bien qu’il y a des situations ambigües qui peuvent se produire, mais je répète que le retour des déplacés chez eux n’est pas un service à payement », a-t-il déclaré.

Beaucoup restent à faire pour que ces retournés puissent être intégrés d’après le haut commissaire.

«Lorsque nous disons que beaucoup restent à faire, à mon avis, il y a 4 choses principales et ce n’est pas le HCR seul, mais c’est l’Etat, le pays et ceux qui le soutiennent ; notons d’abord le processus de suivi de l’accord de Khartoum,  la restauration de l’autorité de l’Etat dans tout le pays, l’emploi et l’éducation et enfin le vivre ensemble », a poursuivi Filippo Grandi.

Il faut rappeler que plus de 200 personnes déplacées vers Zongo ont fait leur retour, le 2 décembre dernier. Elles ont été accueillies par les autorités centrafricaines et la délégation du HCR.

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