Qui pour sauver la RCA à travers l’idéologie du père fondateur Barthélémy Boganda?

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Barthélémy Boganda, père de l'indépendance de la République centrafricaine

Par Erick NGABA

Barthélémy Boganda, père de l’indépendance de la République centrafricaine

Bangui 25 mars 2020—(Ndjoni Sango) : La République centrafricaine continue de regretter ce grand homme, Barthélémy Boganda, père de l’indépendance, déporté le 29 mars 1958 par la France colonisatrice. L’on se demande aujourd’hui s’il y aura un leader pour sauver de pays à travers les cinq verbes d’action à savoir agit nourrir, vêtir, soigner, instruire.
Depuis son indépendance le 13 août 1960, la République centrafricaine connaît des cycles de l’instabilité à tous les niveaux. La politique, l’économie, la gouvernance, le social, la sécurité, l’éducation, la santé, entre autres posent problème au développement de ce pays d’environ 5 millions d’habitants et 623.000 Km carrés de superficie.
Les différents régimes qui se succèdent à la tête de la République centrafricaine tentent tant bien que mal de faire avancer le pays mais échouent à la fin par leur mauvaise politique. Les multiples crises à répétition qui n’a cessé de fragiliser le pays découlent de la mauvaise gouvernance qui caractérise ces régimes.
Or, le père fondateur Barthélémy Boganda, celui qui s’est sacrifié pour qu’il y ait aujourd’hui la République centrafricaine, a jeté les bases du décollement du pays. Il suffit de s’approprier de son idéologie et arriver à conjuguer les cinq verbes d’actions du père fondateur pour que le pays puisse connaître son développement. Il suffit d’inculquer à chaque génération centrafricaine l’idéologie de ce grand leader.
Aujourd’hui, le pays tente de s’ouvrir, s’inscrire dans l’aire de la mondialisation, alors que le pays a été entre temps sous le joug du néocolonialisme français qui l’empêche de s’émanciper. Par le passé, le pays n’était figé que vers la France colonisatrice qui l’a suffisamment torpillé.
Grâce à la nouvelle politique et la vision adaptables au temps moderne, le pays est aujourd’hui sous le radar de la diplomatie mondiale. Après son accession à la magistrature suprême de l’Etat en mars 2019 grâce à son programme politique, Faustin Archange Touadera s’est proposé comme l’homme qui vient sauver la RCA de sa situation précaire, en suivant les pas du père fondateur Barthélémy Boganda. L’homme essaie de tout faire pour être aujourd’hui et demain un leader exemplaire à travers sa politique qui a permis au pays de s’ouvrir au monde de la diplomatie.
Même si l’actuel président centrafricain se met sur le bon chemin pour sortir le pays du gouffre et du joug néocolonial français, il a du pain sur la planche. Car, le chemin est encore long et contient des embuches.

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