RCA: les probables candidats aux élections auront la paix dans le cœur pour se battre démocratiquement ?

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Centrafrique-Bangui-Ndjoni-Sango
Circulation dans la ville de Bangui @crédit photo Erick Ngaba

Par Thomas KOSSI

Bangui 18 juin 2020—(Ndjoni Sango) : D’ici peu le peuple centrafricain sera appelé à s’exprimer dans le choix de certains de ses dirigeants. C’est dire que les mois de décembre 2020 et janvier 2021 sont à nos portes pour que la population parle de la même voix. Le président de la République et les députés seront choisis pour une gouvernance qui fera son temps. Mais est-ce autant dire que les choses s’alignent comme le demande la Constitution ?

En tout cas, futurs  présidentiables et honorables, préparent leurs flèches et sagaies  pour la chasse ou la pêche qui s’annoncent. Vu que ces parties se présentent de manière généralement peu crédible, chacun ne pense pas manquer le gibier quel qu’il soit quand bien même le feu ou l’eau ne donne pas le même visage dès que les hostilités éclatent.

La peur à l’heure où chercher la gazelle ou le poisson d’eau douce arrive, toutes les attentions sont prévues parce que perdre bêtement donne vivement de la chair de poule.

Il faut entendre par la chair de poule, ces rumeurs grotesques et aberrantes qui secouent la citoyenne et le citoyen à longueur de journée. Le temps de grâce comme le désignent les croyants et qui n’est autre que le calme absolu auquel la population doit être soumise, devient un brouhaha qui déstabilise le votant.

Alors qu’une étape difficile lui sert de guet-apens, il perd la tête par des bourdonnements ne lui accordant pas un silence réconfortant. Des coups d’Etat, des coups tordus ou de la bouillabaisse qui ne met  personne à l’état, font dérailler le citoyen œuvrant pour sa petite vie au quotidien.

L’ère est désagréable quand tout le monde pense au mal. La guerre à laquelle bon nombre de compatriotes sont forcés d’y penser, dénature le sol qui nous soutient et fait un appel pressant à faire couler le sang, ce qui nous a été imposé par des forces venues d’ailleurs.

Tuer, une terminologie lointaine que les contacts étrangers se sont donnés la peine de nous inculquer, tant la force du pouvoir de l’Etat les prenait à cœur. Des préoccupations qui leur donnait de la poudre enflammée parce qu’ils n’en revenaient pas de leur soupçon les torturant.

Le dénominateur commun qui nous guide pour le moment, se veut la seule  et unique démocratie devant habiter l’habitation de la patrie-mère qui conseille de vivre en paix et rien que la PAIX. Que ses filles et garçons l’entendent et lui accordent  toute leur volonté devant lui permettre de vivre à la BOGANDA.

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