RCA : les apports extérieurs qui détruisent l’éducation de base des fils autochtones

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Des enfants vivants sur un site des déplacés à Bangui en 2016@photo Erick Ngaba

Par Thomas KOSSI

Bangui 17 juin 2020—(Ndjoni Sango): Il est curieux que les enfants de Centrafrique, depuis que les contacts se multiplient sur la scène nationale et internationale, ont appris bien de choses. Des choses saines que malsaines. C’est alors que le port d’armes à poings se serait introduit dans notre quotidienneté.

Tout est entré en jeu avec la tuerie barbare d’un jeune militaire par un boucher au temps  du l’ancien ministre de l’Intérieur, le feu Général François NDJADER BEDAYA, sur le marché à bétail de Pk 13. Le membre du gouvernement prit très mal un tel désastre sous le règne de feu Ange-Félix PATASSE.

Aussitôt, les hautes autorités du pays s’engagèrent à mener  de   fortes  représailles contre les tenants des armes dissimulés à feu. Tant les conditions de l’assassinat du soldat   passèrent pour si horribles, que les réactions de la masse nationale  se  révoltant, écœurèrent  les cœurs si durs et sans aménité.

Les manières de vivre chez nous n’ont et n’enseignent jamais cette capacité de tuer froidement  comme on abat un mouton.

La foule centrafricaine qui a cette fébrilité de courir dans sa petite vie comme un simple moucheron, perd le ton quand une bizarrerie comme cette tâche qu’on lui impose contre son  modique élan, lui fauche tout. Elle ne sait à quel saint se vouer, parce que le malheur ne se cogne jamais à son entrain d’aller et venir.

Pauvre peuplade qui ne sait comment traîner ce qu’il a comme richesse !  Une richesse qui le grandit et le pousse à se montrer comme une entité hors norme. Inqualifiable, indéboulonnable, il marque son petit pas qui le situe par rapport à la grande foulée.

Tuer comme le démontre cette marmaille de meurtrier mahométan, enseigne on ne peut le croire, que la mort, comme ils ont le la sacrée veine de l’affirmer sans honte aucune, que mourir ne vaut absolument rien qui tracasse.

Elle vous mène chez l’Etre qu’il nous trompe d’adorer, planifier  et sentir comme le vent qui les secoue partout. Dieu merci, cette philosophie, ils ont compris qu’elle les vaut plus chère, alors que les fils de BOGANDA ne maîtrisent nullement rien de pareille bagarre.

L’assassinat de cette merde de vie à la merci des priants à genoux, montre à tel dessin, le mortel que nous sommes sur terre, irrite l’âme à se désolidariser du bien que pourtant le Dieu Suprême  a très bien  réalisé depuis ce temps-là.

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