RCA: l’appellation de nos rues, boulevards, quels noms leur conviennent-ils à l’Indépendance ?

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Centrafrique-Avenues-Ndjoni-Sango
Avenue du Professeur Faustin Archange Touadera

Par Thomas KOSSI

Bangui 18 juillet 2020-(Ndjoni Sango) : Il est une situation qui reste tout à fait flou, ce sont les noms que nous donnons, selon la volonté politique, aux réalités de nos pays ayant accédé à la reconnaissance internationale. Partout, on semble comprendre que des vaillants représentants des pays lointains, battent le record en Afrique. Des hommes valables ont bel et bien défendu leur propre entité. Pourtant ? Les oublie-t-on dans leur communauté nationale ou continue-t-on de fuir l’Occidental, maîtres en tout ?

Si nous remarquons que le Centrafrique serait indépendante depuis le 13 août 1960, des noms nationaux  que nous lisons çà et là sont infimes sinon rien du tout, quant aux valides héros devant être les nôtres. Avant tout autre. KOUDOUKOU, BOGANDA, DACKO, CONJUGO sont les rares citoyens qui auront travaillé dans le bon sens pour leur pays.

Est-ce que ça suffit avec ces multiples affres que la République centrafricaine a franchies ?

Il faut relever que des auteurs à l’exemple de : IPEKO ETOMANE, Etienne GOYEMIDE, Jean-Paul NGOUPANDE, Sammy-Pierre MACKFOY et l’on s’en passe. Sur les plans théâtral, musique, danse, politique, de quoi encore en parler, des grosses têtes, des sages, des grands intellectuels sont à dénombrer pour faire la fierté des leurs progénitures, compatriotes, et qui citer en plus ?

Le bon dommage se met en marche quand des paires de florilèges ravissent le terrain qui ne leur  revient point du tout, vu le pire mal que portent leurs noms diablement sales. Les De GAULLE ainsi que des marionnettes de leur époque, ont lamentablement noirci le visage du continent africain qui les aurait tirés de sales draps qui les prenaient au coup. Mais vu que l’Afrique ne peut que demeurer soumise et disciplinée à leur philosophie incomparable, garde-t-elle leurs hauts principes qui brouillent l’univers.

Le maintien de leur reconnaissance sans cesse nauséabonde, ramène le monde Noir à l’arrière-échelle qui fait du peuple, cette planète immense, un sol sans eaux et sans ressources pour lesquelles l’Europe se bat en désordre sans faille.

L’idée ne sera pas de brûler ou mettre sous terre ces ordures qui, à leur apogée, ont ébloui le ciel et la terre, mais de veiller à garder avec un soin raffiné, cette marmelade de va-t-en guerre qui n’ont enseigné que misère et mort.

Les sulfureux témoins de l’espace vital qui dépassent, imposent et malmènent le Noirs-Blancs, sont à jeter aux orties qui déplorent le sacro-saint enfer de l’heure. Le haut esclavage, tourné en dramatique traite négrière, leur poids des siècles sur siècles pesants, fouleront leur méchanceté dans les familles de toutes les familles, des sanglots chauds.

En témoignage à tous les méfaits que ces femmes et hommes ont imposé à la création, que leurs mémoires si propres, immaculées ne disparaissent point, mais demeurent à jamais, enfouis sous le tabernacle de péchés éternels.

D’ores et déjà, revenons en Afrique et mettons nos Rois, Empereurs, Présidents, Maires et quelques fleurons en sus, pour grandir l’Afrique qui naît et naitra

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