RCA: les chances de l’opposition s’amenuisent du jour en jour face à un Touadera de plus en plus visible

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Le président Touadera avec les leaders de l'opposition politique de COD-2020 en caricature @Jimmy Nzéko

Par Mamadou NGAINAM

Bangui 30 septembre 2020— (Ndjoni Sango): Au fur et à mesure que nous nous approchons des élections, nous nous rendons compte que l’opposition centrafricaine est en train de reculer de 10 pas en arrière face à son principal rival, le candidat de Mouvement Cœurs Unis (MCU).

Ce recul est à notre humble avis, serait la résultante des prises de position ambigüe que la COD 20-20 n’arrive pas à faire l’unanimité autour de ses visions pour aller aux élections de décembre prochain.

Ils se sont opposés à la requête introduite par la majorité afin de proroger le mandat du chef de l’Etat et des institutions de la République pour cas de force majeure c’est-à-dire le Covid-19 et celui de l’insécurité qui doivent trouvées quelques solutions avant que nous allions aux consultations populaires. Cette opposition a jugé mieux de saisir la cour constitutionnelle, le résultat est ce que nous connaissions.

Aujourd’hui, l’ANE se dit prête pour tenir les délais du 27 décembre sauf un léger ajout de quelques jours pour corriger quelques manquements. Là encore, l’opposition crie au voleur pour perturber la quiétude du peuple qui suit avec beaucoup d’attention, l’évolution du processus électoral.

Quand bien même que les élus de la nation à majorité ont approuvé la requête à propos de la modification du code électoral, cela a suscité une tôlée dans les médias où l’opposition monte au créneau pour désinformer tout un peuple par des diatribes et insultes à ciel ouvert.

Et pour contourner encore l’ANE, cette opposition fait sortir encore un autre problème qui est celui de la concertation nationale avant les élections. Or nous sommes déjà au mois d’octobre ce qui signifie que nous sommes à deux mois des élections dont le chronogramme électoral est bien ficelé et diffuser officiellement.

A ce titre, il serait intenable de convoquer une concertation nationale qui prendrait assez de temps en préparatif et demanderai de l’argent alors que les élections ont besoins des ressources financières, mais aussi les différents candidats doivent se rendre sur le terrain pour la précampagne et la campagne.

L’indécision de la COD 20-20, l’imprécision de cette opposition, prouvent à suffisance que ceux qui combattent le régime MCU ne sont pas prêts pour aller aux élections. Peut-être c’est par manque de moyens financiers, par la faute de l’insécurité ? Tout porte à croire que notre opposition combien même qu’elle représente une frange partie de la population a le vent en poupe et ne sait à quel saint se vouer.

Les bavures causées par l’opposition, les dérives graves, la tentative de prise de pouvoir par la force et aussi l’incapacité de trouver un candidat unique face à Touadera amenuisent de jour en jour les chances de l’opposition pour gagner la présidentielle mais aussi la majorité à l’assemblée nationale.

Quant à Bozizé qui n’est plus l’homme de la situation, avec le changement de mentalité et que l’URCA est en perte de vitesse, les données changent de camp pour se positionner de  celui d’en face.

Un bilan plus convainquant du candidat Touadera que nous ne pouvons plus y parvenir dessus, est la preuve palpable que le MCU a de forte chance de bien se positionner s’il met la bouchée double pour mobiliser les électeurs.

C’est à ce titre que nous, en notre qualité d’observateur de la scène politique nationale pensons que seule la volonté du peuple départagera les candidats et ceci dans un esprit patriotique où chaque partis trouvera son compte dans la paix, dans la concorde et le respect des résultats annoncés des élections.

Certes, le problème de l’insécurité est préoccupant pour tout le monde dans ce pays, mais il faut noter aussi avec satisfaction que dans les perspectives du chef de l’Etat pour son second mandat, il est fort probable que des solutions adaptées soient trouvées si Touadera sera réélu.

Entretemps, dans la capitale et dans les villes périphériques, la sécurité y règne grâce à un travail fournis par les forces de sécurité intérieure. Puisque la paix n’a pas de prix, le chef de l’Etat et son futur gouvernement, s’attèleront à répondre favorablement à cette attente cde la population. Qui va doucement va surement avec toutes les garanties que l’on sortira vainqueur.

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