RCA : la JMA, journée d’éradication de famine pour le pays

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Une femme travaillant dans son champ en RCA

Par Thomas KOSSI

Bangui 22 octobre 2020—(Ndjoni Sango) : Une journée mondiale pour l’alimentation (JMA), voilà le slogan qui mérite que l’on y marque un point important. Il revient à la République centrafricaine, de se pencher sur ce phénomène qui exige le grand concours de l’univers. Tant, le désespoir inimaginable créé dans la population, appelle à une aide au centuple au-dessus de tout.

Les grandes cérémonies vont naître sur le plan politique, ce n’est que normal. Mais dans la grande masse qui végète comme des cochons égards et malingres, que sera cette situation qui ne peut que perdurer tant que les animateurs ont leurs intérêts à mettre en jeu ?

Ils ne sont point prêts à lâcher du lest, les avantages n’étant pas garnis et leur politique d’existentialisme non atteinte. C’est dire pourquoi, la réalité qui ne peut comporter le vrai visage de notre devise ne pourra avoir sa place nationale. Et donc inutile de croire à l’Indépendance accréditée, si leur élan brille en manquement. Mais considérons la réalité dans les faits.

Les arriérés des salaires devant être versés par le régime en place, à qui les doit-on s’ils ne sont pas mesurés par les forces de l’assistance ? Non seulement des retards de salaires, mais encore plus que cela, le désordre dans les comptes des pensionnaires qui n’ont que bien fait pour leur Etat. Et puis que dire de la situation des étudiants, ce fleuron auquel l’on doit attacher  un souci permanent, fait perdre la salive de la bouche ?

Oh, quelle misère pour une situation qui ne peut être vue comme une maison de chenille qui ne pense qu’à ses fils uniquement ! Voyons un petit peu ce désordre qui ne pourra se relayer si jamais un extraterrestre volait à la rescousse des pitoyables héritiers du fondateur éliminé.

Le fonctionnaire ou l’agent de l’Etat, percevant un pécule à la fin de chaque mois, ne peut manger à sa faim. Tout devient si cher que « jouer au petit Blanc », fait perdre la caisse qui renforce la puissance et le budget d’une famille.

Le sac de la ménagère centrafricaine ne pèse pas le même poids que ce que porte aisément une consœur Sud-africaine. Le fond du sac à main d’une épouse devant alimenter les siens, est trop dérisoire pour que la Centrafricaine se veuille mère nourricière des Africains devant faire avancer le continent. Pitoyable désespoir !

Devait-on se taire tant le malheur est si  incorrigible ? Loin de se taire, parlons en long et en large, et jamais un de ces quatre jours pourquoi pas la nuit ?

Le jour se lèvera et les bienfaits s’accompliront au bien-être de ces enfants centrafricains malaimés.

L’Afrique au loin et le Centrafrique au plus court, appelle à sa libération dont les siècles garderont les multiples étapes et en feront un gros tuyau d’information.

Que le monde vive et que les filles et fils de ce pays s’en sortent aisément avec un ventre bien apaisé alimentairement. Car la société reconnaît valablement : « Ventre plein Nègre content ».

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