RCA: quand la France décide de faire partir Touadera à travers la rébellion CPC

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Le président centrafricaine, Faustin Archange Touadera, avec son homologue français Emmanuel Macron
Le président centrafricain, Faustin Archange Touadera, avec son homologue français Emmanuel Macron à Paris

EDITORIAL

Par Erick NGABA

Bangui 4 janvier 2021— (Ndjoni Sango) Toutes les batteries sont aujourd’hui  mises marche pour déstabiliser les institutions républicaines en Centrafrique. La nouvelle rébellion Coalition des patriotes pour le changement (CPC), est mise sur pied pour faire partir le président centrafricain Faustin Archange Touadera par coup de force, l’œuvre de la France qui a vainement tenté de l’évincer sur le plan politique.    

La République centrafricaine considérée comme la réserve française en termes de ressources naturelles, vit depuis son accession à l’indépendance en aout 1960, des séries de coups d’Etat et de rébellion freinant ainsi son élan du développement.

Des présidents démocratiquement élus par le peuple, sont évincés du pouvoir soit par la rébellion soit par un putsch. C’est le cas de l’actuel président centrafricain Faustin Archange Touadera démocratiquement élu en 2016 pour un mandat de 5 ans.

Mais aujourd’hui, la France qui ne veut pas voir un Touadera réélu à la tête du pays pour un second mandat, alimente une rébellion pour le faire partir par force du simple fait de son rapprochement avec la Fédération de la Russie.

Dès sa prise de pouvoir en mars 2016, Faustin Archange Touadera a diversifié les relations diplomatiques de la République centrafricaine, ouvrant la voie à de nombreux pays à travers le monde. Le pays a commencé à bénéficier des investissements, des projets de développements.

Cette politique de Touadera sous le pseudo « il y a de la place pour tout le monde », ayant permis à la République centrafricaine de développer les relations sud-sud et sud-nord avec le reste du monde, n’a pas plu à la France qui depuis la nuit de temps maintient le pays sous le joug de sa dépendance.

Touadera à la tête du pays pour un second mandat, ça sera une grosse perte de la France mal appréciée par les Africains pour sa politique coloniale.

C’est pourquoi aujourd’hui, on cherche par tous les moyens faire partir Touadera de l’exécutif du pays, puisque les résultats des élections groupées du 27 décembre 2020 n’ont pas permis à l’ancien colonisateur de le de déstabiliser. Car, le peuple centrafricain à travers le scrutin du 27 décembre dernier veut dire nom à un unième plan de déstabilisation de la Centrafrique.

C’est de cette manière que la France a créée le chao dans plusieurs pays Africains sous sa domination coloniale à l’exemple du Mali.

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