RCA: le mouvement citoyen pour l’éveil des consciences dénonce la Minusca

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Dr Euloge Doctrouvé KOÏ, Porte-parole de Synergie centrafricaine

Par Mamadou NGAÎNAM

Bangui 19 janvier 2021—(Ndjoni Sango) : Le mouvement citoyen pour l’éveil des consciences (MCEC) appelle la mission onusienne en Centrafrique à remplir convenablement sa mission face aux actes d’agression contre la RCA et son Peuple. Une dénonciation faite le 18 janvier 2021 suite à un constat sur la passivité de la Minusca qui n’empêche pas les attaques rebelles dans le pays.

Face au défi sécuritaire orchestré par des attaques des rebelles de la CPC, le mouvement citoyen pour l’éveil des consciences sur le mandat de la Minusca.

« Nul n’ignore que les résolutions 2286 (2016) sur la protection des civils en conflit armé, 2387 (2017) sur la RCA adoptées sous le chapitre 7 de la Charte du Conseil de Sécurité des Nations Unies-CSNU- font obligation à la MINUSCA de mener des actions en cas de menace contre la paix, de rupture de paix et d’acte d’agressions », regrette Dr Euloge Doctrouvé KOÏ, Rapporteur Général et Porte-parole du MCEC.

Le MCEC note avec amertume et inquiétude qu’en lieu et place de donner effet à ces résolutions, la Minusca « ne prend aucune mesure active pour anticiper, prévenir et répondre de manière efficace à l’agression contre les institutions nationales et aux menaces de violences physiques à l’égard des populations civiles par les forces nuisibles venues d’ailleurs».

D’après Euloge Doctrouvé KOÏ, les témoignages dont dispose le MCEC dévoilent les motivations subjectives et éclairent les comportements « irresponsables » de la MINUSCA.

« Le MCEC note que la mission onusienne semble se soucier et se mobiliser avec empressement pour des enjeux superficiels comme protéger les chefs rebelles, assurer leur transport à bord des avions de la MINUSCA, que pour des enjeux fondamentaux tels le maintien de la paix, la protection des civiles, la sécurité ou la restauration de l’autorité de l’Etat », a-t-il renchérit.

Par ailleurs, le MCEC dit être au regret de faire observer que la France refuse délibérément d’utiliser dans le cadre de l’accord bilatéral existant avec la RCA tous les moyens pour fournir un appui opérationnel aux éléments de la Minusca alors qu’elle en est autorisée par le Conseil de Sécurité des Nations Unies toujours à travers la résolution 2387 renouvelée, renforcée et hiérarchisée.

Dans sa déclaration, le mouvement demande à la justice de poursuivre les auteurs, co-auteurs et complices d’actes de violences, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité conformément aux lois et procédures en vigueur.

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