RCA: les coûts des produits importés pèsent lourds à la population

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Des vendeurs à la sauvette au mauché Pétévo à Bangui @photo Erick Ngaba

Par Thomas KOSSI

Bangui 1er février 2021—(Ndjoni  Sango) : Le temps qui court en Centrafrique, cause de mal en pis, aux citoyens qui ne peuvent ni dormir ni vivre comme ils l’entendent. Tout devient dangereux et la fille et le fils du pays sont fort malheureux  de ne pas travailler dans la quiétude. La vie sociale est extrêmement impossible à supporter.

Le nombre des années permettent aux uns et aux autres de se construire une vie. La logique familiale veut que des rêves se réalisent tant que les circonstances se présentent. Aujourd’hui, le pays qui allait vers la paix que tout le monde appelle de son vœu, se borne à une écorchure qu’il semble très difficile d’y trouver une solution.

Comment les petites bâtisses qui abritent nos cousins, neveux et autres parents seront construites, si les produits d’ailleurs ne nous parviennent pas en premier ressort ?

En second, même si tout arrivait, les prix sont exorbitants. Et enfin, la tranquillité qui fuit ce pays ne donnerait point de possibilité à qui que ce soit, d’entreprendre une œuvre de son cœur. C’est pourquoi, tout semble reculer en Centrafrique et le désordre fustige la bonté de citoyenneté dont dispose chacun de nous.

Tout le monde veut exploiter son pays quand la paix y règne. Espérant que cette paix donnera de la véritable joie,  la Coalition des Patriotes pour le Changement(CPC), donne de la mer à boire. Les enfants de la République sont pris la main à la gorge parce qu’ils ne savent plus à quel saint se vouer. Ils sont harceler à chaque instant, parce qu’ils tombent comme des papillons. Et les grands vœux qu’ils ont créés, deviennent des jeux d’enfants qui ne comblent pas notre position.

Quand  tout devient extrêmement cher, les rêves longtemps mis en hivernage, ne peuvent pas murir. On fait de son mieux pour s’envoler. Mais avec la problématique que traverse le Centrafrique de l’heure, point n’est besoin de crier trop fort. La difficulté est réelle. Le danger sonne à tout instant, aux portes de chaque habitant du coin qui frémit aux sonneries des armes de fortes et petites puissances qui tiennent la population réveillée de peur.

Que devient le peuple qui pleure au jour le jour devant l’exonération en grande quantité de l’extérieur ?   Des produits que nous recevons en grande quantité de ceux avec lesquels les échanges sont fructueux, seulement, ne pas nous vendre avec des prix qui nous donnent satisfaction, mettent les gens dans leurs âmes qui souffrent mille douleurs.

Que faire dans ce sens ? Continuer à aimer le pays comme notre propre bien, fait réfléchir deux secondes. Tant,  comment accepter mourir à petit feu cette mort lente dans laquelle on plonge le citoyen de l’héritage de Boganda qui y a laissé pas mal de sang ?

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