RCA: le cas inquiétant des scolaires avec la guerre de la CPC

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Des élèves de l'école primaire dans la Nana-Bakassa @photo Grâce Ngbaléo

Par Thomas KOSSI

Bangui 16 mars 2021—(Ndjoni Sango) : La situation de nos jeunes scolaires traverse des étapes plus que difficile en ces moments. Il ne faut pas oublier la Covid-19 qui a provoqué des séances de trêve dans le cursus scolaire. Mais en ces temps précis, la guerre de la CPC fait des ravages pour la population. Que dire de ces faits saillants combien malheureuses pour l’avenir de demain ?

Cela ne fait point de doute que les Inspecteurs d’Académie et les Chefs de secteur scolaire se retrouvent pour parlementer. Car, bien de choses sont en lignes devant bloquer les apprentissages. Parce qu’à Bangui, si tout a l’air de marcher comme sur des rails, les arrière-pays n’ont pas le choix qui convienne dans la réussite des jeunes filles et garçons.

Leurs cadres souffrent énormément par la bêtise des bourreaux qui, non seulement tuent des semblables comme eux-mêmes, mais sabotent tout ce qu’ils trouvent  devant les aider à aller de l’avant.

Les personnels de service, vu la mort certaine devant les empêcher à œuvrer dans la bonne direction, sont obligés de fuir leur zone de travail. Les rebelles ne sont jamais des petits christs qui enseignent à tous, de s’aimer davantage tant la paix vient d’un Être suprême. Ils désacralisent la mort qu’ils adorent vu qu’ils sont là pour cette seule et sale affaire. Tuer est le maître-mot qui les grandit et leur donne la super joie de vivre ici-bas. Quelle désolation !

La Coalition des patriotes pour le changement(CPC) dont les pires péchés éternels ne sont guère justifiables, empêchent n’importe qui de vivre. L’enseignant est bel et bien celui qu’ils sont prêts à sacrifier ; leur coordonnateur n’aura pas dit haut et fort : « Mon enfant n’a jamais été à l’école » ?

Que peuvent soutenir les poulains si le maître lui-même se permet de sordides propos ? Malheur au Centrafrique pour lequel B. Boganda s’est offert en sacrifice béat.

La jeunesse qui doit garder sa place, perd dans les coins et recoins, la place que la communauté nationale a la responsabilité de lui devoir. La masse scolaire subit des peines qu’elle ne mérite aucunement, alors que sa place doit être à l’école qui la forge solennellement pour demain ? Attention CPC, le péché véniel auquel tu t’abimes sera irréversible !

Que le Ministère de l’enseignement du primaire et secondaire joue le jeu qui lui revient. L’avenir de la jeunesse lui incombe totalement tant le pays sera sans gêne si aucun avatar n’assombrissait l’horizon qui lui revient. Le gouvernement ne faiblit jamais, dressons le mur plus que solide aux pires ennemis de la DEMOCRATIE.

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