RCA: après la guerre, on finit au tour de table pour une paix durable

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Installation des membres du comité de dialogue républicain par le président Touadera @crédit photo Cyrille Yapendé

Par Thomas KOSSI

Bangui 7 septembre 2021—(Ndjoni Sango) : La pensée humaine laisse comprendre qu’il est facile de déclarer la guerre, mais on ne sait jamais comment elle se termine. Cette démarche de « guerre pour la guerre » laisse-t-elle les gens dans la paix que tout le monde souhaite ardemment ?

Le Centrafrique est véritablement un pays de guerre. Les dix ans donnent aux habitants de ce pays le terrible malheur qu’ils doivent souffrir quelles qu’en soient  les raisons. Plus politique le plus souvent. L’univers sait désormais que tous les dix ans, il y a lieu de se préparer à voler au secours des habitants de Zo Kwè Zo.

L’on craint que tous les habitants ne meurent définitivement de leur terre aussi riche en minerais. Seulement, la guerre en République centrafricaine, comment y mettre un terme absolument définitif ?

Avec les anéantissements que les Seleka d’hier ou la Coalition des patriotes pour le changement aujourd’hui (CPC), ont infligé à ce sol monstrueusement rempli de mines et autres, l’on se demande qu’allons-nous faire exactement. La guerre pour la guerre ? Ou bien passer par le dialogue ?

Il y a lieu de réfléchir deux secondes et faire la part des choses. Tant les deux Grandes Guerres ont fini par prendre fin par la retrouvaille des hautes autorités de part  et d’autres devant discutailler. Cela veut autant dire que quelle que soit la haine viscérale  que l’on peut entretenir les uns envers les autres, l’amour et la volonté de la paix véritable sonnera sur notre nerf.

Il fera appel  enfin que le calme, la quiétude, la paix sans nom et l’allégresse absolue,  montent de l’écran pour  mettre tout le monde dans la félicité créatrice. Tenons-en compte.

Bien de nos gouvernants ont compris qu’il faut la paix sans détours. Et donc parler,  même avec son ennemi extrêmement dangereux, assassin, cruel, de son côté comme chez vous-mêmes, chacun  se dit qu’il faut éviter de ne point être le malheureux coupable de la torture de l’homme qui doit mourir incessamment.  Cette peur vive appelle à la raison divine.

La guerre sans la guerre, tel devra être le leitmotiv de  la belle existence de la population  d’ici- bas sur la terre nourricière.

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