RCA: deuxième session ordinaire de l’assemblée nationale dite « session budgétaire »

0
108
Une vue de l'hémicycle de l'assemblée nationale @crédit photo Cyrille Yapendé

Par Cyrille YAPENDE

Bangui 2 octobre 2021—(Ndjoni Sango): Convoquée en deuxième session ordinaire du 1er octobre jusqu’à la fin du mois de décembre prochain, la cérémonie de cette session dite « session budgétaire », s’est déroulée ce vendredi 1er octobre 2021 à l’Assemblée nationale.

Après plus d’un mois de la  fin de la troisième session extraordinaire du parlement convoquée par le Président de la République, l’Assemblée nationale est de nouveau convoquée en session ordinaire de trois mois par son Président Simplice Mathieu SARANDJI. Cette session qui a démarré ce 1er octobre 2021 prendra fin en décembre prochain.

Cette session sera consacrée à l’examen et l’adoption du budget de l’Etat avec en toile de fond, la loi des finances de l’année 2022 qui est un instrument juridique qui permet de doter toutes les institutions étatiques avec les moyens nécessaires de son fonctionnement.

Au cours de cette session, les élus de  la nation passeront en revue les prévisions en recette et dépenses de l’état. Ce qui est étonnant, cette loi n’a pas été encore déposée sur la table de l’Assemblée nationale comme prévue  dans la Constitution du 30 mars 2016 qui stipule en son article 82 alinéas 3 : « Déposer par le gouvernement avant l’ouverture de la seconde session ordinaire et au plus tard le 15 septembre, le budget est arrêté par une loi dite des finances avant le commencement de l’exercice du vote. Cette loi ne peut comprendre que les dispositions d’ordre financier».

Le Président de l’Assemblée nationale, Simplice Mathieu Sarandji, dans son discours d’ouverture, a étalé les raisons de ce retard justifiées par le ministre des finances et du budget et axées sur trois points à savoir, « le gouvernement venait d’être formé, nous devions aller à la session extraordinaire au cours de laquelle nous avons revue et corrigée le budget de l’année en cours, ce qu’on appelle la loi rectificative des finances et le troisième point évoqué par le ministre, c’est cette mutation en terme de l’outil de travail. Hier, le département des finances utilisait le logiciel qu’on appelait Gesco et nous sommes en train de balancer sur Simba. Tout constitue des contraintes pour le gouvernement que l’Assemblée nationale considère », a-t-il expliqué.

Or, en 2022, les finances publiques demeureront sous tensions tendues dues pour la plupart par la situation de fragilité et de volatilité sécuritaire conjuguée avec la faiblesse des activités économiques qui sont autant de facteurs qui pèseront sur la politique budgétaire, a déclaré le numéro 1 du parlement.

 « Dans ces circonstances, le gouvernement devra accroître les recettes et maîtriser de façon rigoureuse les dépenses non prioritaires de manière affectée des ressources aux secteurs sociaux », a conseillé le Président du parlement de la 7ème législature.

A l’issue cette session ordinaire de l’Assemblée nationale, dite « session budgétaire », certaines lois qui n’ont pas été examinées par les parlementaires, seront inscrites à l’ordre du jour de cette session qui durera trois mois.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici