RCA: le cessez-le-feu ne met pas fin aux opérations de défense du pays, estime le Porte-parole de la présidence

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Albert Yaloké Mokpème ministre conseiller et porte-parole de la Présidence centrafricaine @crédit photo Erick Ngaba

Par Erick NGABA

Bangui 18 octobre 2021–(Ndjoni Sango): Conformément à la feuille de route de la Conférence internationale de la Région des Grands lacs (CIRGL) relative à la fin des hostilités armées en RCA, le président de la République centrafricaine, Faustin Archange Touadera, a déclaré un cessez-le-feu sur l’ensemble du territoire national. Le cessez-le-feu qui sonne la fin des affrontements armés en RCA, n’est pas la fin des opérations de défense et de protection de la population. C’est ce qui ressort de la conférence de presse du Porte-parole de la présidence de la République, Albert Yaloké Mokpème, le samedi dernier.

Pour sortir définitivement la RCA des violences armées, les Chefs d’Etats et gouvernements de la CIRGL ont proposé une feuille de route. Cette feuille de route recommande au régime de Bangui de déclarer un cessez-le-feu immédiat sur l’ensemble du territoire centrafricain. Chose fait, le président centrafricain a ainsi déclaré le vendredi  dernier le cessez-le-feu.

Mais, au cours de sa traditionnelle conférence de presse le samedi dernier, le porte-parole de la Présidence de la République a levé l’équivoque sur certains doutes qui planent dans l’esprit de la population.

« La déclaration du chef de l’Etat sur le cessez-le-feu fait suite à la signature d’un cessez-le-feu par les groupes armés devant la CIRGL et la CEEAC. Ce qui n’enlève rien au travail des forces de défense et de sécurité en cas d’attaque quelconque. Ces forces doivent continuer leur travail de protection des personnes et des biens ainsi que de nos frontières. Ce travail continue. Le cessez-le-feu ne veut pas dire que c’est la fin de la mission des forces nationales, ou de la Minusca qui doit continuer son travail de maintien de la paix. Les FACA et les forces alliées vont continuer leur travail de sécurisation du pays », a expliqué Albert Yaloké Mokpème.

Pour la présidence de la République dans sa clarification, le cessez-le-feu permet de ne pas poursuivre les opérations militaires contre les groupes armés qui ont accepté de déposer les armes.

« Le cessez-le-feu engage les forces de défense et de sécurité à ne pas poursuivre militairement sur le terrain les hommes qui ont déposé les armes. Ceux-ci doivent signaler la position de leur troupe. Ils doivent cantonner dans les lieux fixés par le ministère de la défense, et l’état-major de l’armée. Un communiqué de l’état-major va suivre pour indiquer les lieux de cantonnement. L’objectif est d’enrailler les groupes armés dans notre pays », a renchérit le Porte-parole de la Présidence.

Le cessez-le-feu en question est le premier point de l’engagement des groupes armés et le pouvoir de Bangui dans la cessation des hostilités armées sur le territoire national. Il faut noter que par les groupes armés signataires, deux groupes dont l’UPC du mercenaire tchado-nigérien Ali Darrassa et le FPRC aille Nourredine Adam.

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