RCA: « Ma fille tuée par les casques bleus de la Minusca, c’est mon avenir », déplore la mère d’une victime d’un accident causé par la Minusca

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de Lumière de Sagesse, victime de l'accident mortel causé par les casques bleus égyptiens de la Minusca proche de la résidence du président Touadera

Par Erick NGABA

Bangui 4 Novembre 2021—(Ndjoni Sango): La mère de la victime de l’accident mortel causé par les casques bleus de la Minusca est aujourd’hui inconsolable après la disparition tragique et subite de sa fille la plus chérie tuée par un véhicule des casques bleus égyptiens de la Minusca. Dans son interview vidéo postée sur les réseaux sociaux, la mère de Gabrielle Kpeou, une fille âgée de 16 en classe de 3ème, très brillante comme le souligne sa maman, a donné les versions des faits avec un cœur serré.

« Je l’ai prénommée, lumière en sagesse », c’est en ces termes que la pauvre veuve pleure sa fille qu’elle chérit plus que tout. En effet, Gabrielle Kpeou avec ses sœurs ont été envoyées par sa maman pour faire des courses. La pauvre veuve ne s’attendait pas à une situation si dramatique. Mais, subitement, elle a perdu Gabrielle Kpeou, sa fille adorée de sa maman.

Gabrielle Kpeou, la lumière en sagesse comme aime bien l’appeler sa maman était une fille très sage à l’école. Elle était tout pour sa maman.

 « Gabrielle était une fille très excellence en classe. Je l’ai prénommée : lumière de sagesse. C’est une fille très sage. Je l’ai perdue comme ça. Pour les enfants, je suis à la fois maman et papa. Je les élève seule. Une mort aussi soudaine et brutale. Je ne trouve pas ma place. Je ne peux pas rester dans la maison où j’habitais. Et moi, en tant que maman, je suis poignardée. J’ai tout abandonné pour y aller. Ma fille était mon avenir. Je l’aime tendrement. J’ai souffert avec elle», témoigne la pauvre veuve, mère de Gabrielle qui ne se retrouve pas après la disparition brutale de sa fille chérie.

Gabrielle a été tué par un véhicule des casques bleus égyptiens de la Minusca qui ont refusé d’obtempérer à l’interpellation de la garde présidentielle du fait de la prise d’images de la résidence du président de la République centrafricaine, Faustin Archange Touadera, pourtant à l’extérieure du pays.

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