RCA: quand les expatriés tiennent le monopole du commerce

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Centrafrique-Bangui-Ndjoni-Sango
Une vue partielle de la ville de Bangui

Par Prince Wilfried NZAPAOKO

Bangui 23 novembre 2021—(Ndjoni Sango) : La République centrafricaine, est un pays où le secteur de l’entreprenariat reste encore un grand défi à relever, non seulement pour les autorités centrafricaines, mais également, pour le centrafricain en général. C’est pour autant dire qu’il faut nécessairement mettre l’accent sur la création de l’emploi et autres domaines qui restent encore une priorité pour cette nation.

Depuis plusieurs années, certains secteurs d’activités de la République centrafricaine sont de plus en plus exploités par des étrangers à savoir : les Camerounais, Libanais, Nigérians, Indiens, Rwandais et autres nationalités, sont au monopole des secteurs tels que: l’agro-pastoral, l’électronique, l’import-export, les produits de première nécessité, la communication, les BTP, les zones diamantifères, or ainsi que d’autres ressources naturelles.

Avec cette allure, peut-on vraiment espérer reprendre la main à ces expatriés qui ont déjà des sociétés et petites et moyennes entreprises partout ? Doit-on toujours laisser la latitude à ces gens de faire asseoir leurs autorités sur notre sol avant de réagir ?

Face à ces interrogations, plusieurs options sont envisageables pour relancer ce secteur qui reste encore fragile pour ce pays.

Selon les constats faits, ces investisseurs ne sont pas prêts à laisser la main aux Centrafricains, ni les Centrafricains aussi prêts à investir davantage afin de contrôler l’économie de leur pays. Ils s’enfoncent minutieusement avec leur politique de décentralisation et de diversification des articles. Ce qui veut dire qu’ils investissent dans les secteurs où les filles et fils du pays ne trouvent pas d’utilité.

Ce qui manque au Centrafricain, est, non le financement de son projet, mais également, une bonne vision de la vie future. Il y a plusieurs nationaux qui sont détenteurs de projets mais qui ne disposent pas d’un fond de financement pour mettre en œuvre leurs projets, c’est ce qui fait défaut. D’après certains compatriotes, avoir un bar dancing, des buvettes et caves sont les principaux commerces qu’ils peuvent faire pour avoir leur gagne-pain.

Mais qu’en est-il de ces investisseurs étrangers qui ont  des visions de longue durées et non éphémères comme celles des Centrafricains ?

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