RCA: la réorganisation de la CPC, un autre danger du mois de décembre?

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Les leaders des groupes rebelles de CPC dont l'ancien président François Bozizé

Par Lara YANGO

Bangui 14 Décembre 2021—(Ndjoni Sango) : A Bangui l’on se souvient des derniers événements du mois de décembre de l’année dernière lors  des élections. La récente organisation au sein de la coalition des patriotes pour le changement, n’est pas aussi loin à prendre en négligence par le pouvoir en place.

Dans une décision rendue publique le 12 décembre dernier, le conseil des leaders de la Coalition des patriotes pour le changement en abrégé CPC, nomme comme chef d’Etat-major, le général Ali DARASSA MAHAMAT, chef du groupe rebelle de l’UPC et 3 autres chefs rebelles en attendant leur confirmation par une autre prétendue réunion des membres du conseil des leaders de la dite coalition.

Cette agitation au sein de la coalition n’est pas à prendre à la légère. Le Centrafricain lambda se souvient encore des événements de l’an passé où à l’approche des élections, une telle organisation faisant fuir des rumeurs, s’est finalement soldée par une série d’attaques jusqu’à la porte de Bangui.

Surtout qu’on est à l’approche de la fin d’année, l’inquiétude plane au sujet de cette réorganisation au sein de la population qui porte encore les stigmates. Pour quelle raison et pourquoi attendre seulement que le mois de décembre pour se réorganiser?

Pas plus tard que 2 mois, le président de la République a instauré le cessez-le-feu dans le but de préparer le Dialogue républicain souhaité par ce dernier comme une piste de sortie de crise. La dernière attaque de la ville de Kouango par la coalition CPC, constitue déjà un acte de violation du cessez-le-feu par les groupes rebelles réfractaires.

L’on sait déjà que le cessez-le-feu n’est pas du goût de ces groupes rebelles qui veulent toujours reprendre les hostilités dans certaines régions du pays. Avec cette décision signée à Kamba-Kota, l’on sache déjà à quel point la CPC ne veut pas obtempérer à cette décision du cessez-le-feu. Cette agitation via cette décision de nomination en dit vraiment trop.

En attendant, une vigilance s’avère nécessaire sur tout le plan pour protéger la population qui n’aspire qu’à la paix. Le gouvernement et ses alliés doivent tout faire pour en connaître les  en-dessous de cette réorganisation afin de protéger la population qui ne sait pas à quel saint se vouer.

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