Mali: la sanction de la CEDEAO contre la junte au pouvoir, une leçon pour les autres putschistes?

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Les dirigeants de la CEDEAO

Par Marly Pala                                        

Bangui 13 janvier 2022—(Ndjoni Sango) : La junte militaire qui a renversé le pouvoir au Mali a décidé de prolonger la transition pour un délai de cinq ans. Ce qui est la durée d’un mandat démocratique dans certains pays d’Afrique. Une décision à laquelle, la CEDEAO conteste et émet certaines sanctions à l’endroit de la junte. Ce qui est une leçon pour les putschistes militaires qui veulent  tenter des coups.

Ces dernières décennies, le phénomène des coups d’Etat militaires devient récurrent dans la plupart des pays d’Afrique, surtout celle de l’ouest. Et beaucoup de ces coups de force sont menés par les militaires hauts gradés qui occupent le haut commandement dans tel ou tel pays. Ce qui devient une habitude pour la plupart des hommes en uniforme. Alors que la mission des militaires est de veiller à la protection des territoires, des zones frontalières afin de faire face à tout danger imminent.

Mais, maintenant, ces hommes de tenue ont laissé de côté leur mission régalienne et n’envisage que marcher sur le tapis rouge. Bien que ces coups de force contre un tel ou tel Chef de l’Etat est justifié pour certaines raisons, la plupart des hommes forts qui réussissent ces putschs refusent de passer le pouvoir aux civils. Tant ils prennent des décisions qui jouent parfois sur l’avenir du peuple.

C’est le cas du Mali, qui, aujourd’hui, est sous la sanction de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest et plusieurs autres institutions internationales, suite à la décision de la junte dirigée par Assimi Goita, de prolonger la transition pour cinq ans. Ces genres de sanctions émises par la communauté internationale, servent aussi de leçon pour certains hommes en uniforme qui envisagent de déstabiliser les régimes démocratiques.

En outre, la plupart des militaires hauts gradés de l’Afrique en particulier, semblent aujourd’hui, oublier leur mission principale qui est celle de la protection des territoires au détriment de la balade dans les palais présidentiels, alors que ces derniers n’ont parfois, aucune connaissance dans les jeux politiques, pire encore, sur la gouvernance des biens de l’Etat.

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