RCA: que peut-on retenir de l’accord de paix 3 après sa signature?

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signature officielle d'accord de paix à Bangui@Erick Ngaba
signature officielle le 6 février 2019 à Bangui de l'accord de paix à Bangui @Erick Ngaba

Par Fofito Mattas

Bangui 7 février 2022—(Ndjoni Sango) : La République centrafricaine est l’un des pays africains qui a longtemps souffert des crises militaro-politiques qui, pour retrouver une stabilité, nécessite l’organisation d’un dialogue entre les différentes parties conflictuelles. C’est dans ce contexte que le régime en place et les groupes armés se sont rendus à Khartoum au Soudan de fin janvier et début février 2019, pour trouver des pistes de solution afin que ce pays puisse respirer une nouvelle ère.

Il y a de cela 3 ans que l’Accord de Paix Politique pour la Réconciliation en République centrafricaine,  (APPR-RCA), signé à la date du 6 février 2019 à Khartoum au Soudan, entre le gouvernement et les groupes armés, célèbre son anniversaire. Cet accord de paix fait suite aux multiples crises militaro-politiques qui ont occasionné des pertes en vies humaines ainsi qu’en matériels.

Lors de la signature de cette feuille de route qui conduira la RCA vers un nouvel élan, des propositions et recommandations ont été faites par les deux parties. Il y a d’un autre côté, les exigences du gouvernement aux groupes rebelles de respecter leur engagement de cesser les hostilités en tuant les populations civiles dans les différentes périphéries et de l’autre côté, la nomination de certains chefs rebelles dans le gouvernement. L’autre particularité de cet accord était l’absence des sanctions aux parties qui ne respecteront pas leur engagement.

C’est ce qui a été dit au moment de la signature de ce document. Mais malheureusement, on s’est rendu compte que la partie adverse qui est la coalition des groupes armés,  n’a pas respecté ses engagements. La tuerie continue, des actes de barbarie de tout genre et autres formes de violences sont les actifs de certains groupes rebelles.

Or, certains groupes rebelles ont respecté leurs engagements, tandis que le mouvement 3 R de Sidiki, L’UPC de Ali Darassa et MPC de Alkhatim Mahamat se sont retirés de cet accord et continuent de semer la pagaille dans certaines provinces.

Au regard de tout ce qui précède, qu’est-ce que l’APPR-RCA a-t-il apporté comme solution ? Que veulent exactement ces groupes armés qui continuent de se faire parler d’eux négativement?

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