RCA: des établissements scolaires en état de dégradation avancée à l’approche de la rentrée

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Etat de l'école Lakouanga durant la saison pluvieuse @crédit photo Prince Nzapaoko

Par Prince Wilfried NZAPAOKO

Bangui 12 septembre 2022—(Ndjoni Sango): La rentrée scolaire 2022-2023 qui est prévue le 26 septembre semble être une fiction pour le grand public à cause des établissements scolaires qui sont entourés des herbes. Ces états de lieux déplorables semblent être mis à l’écart par les autorités en charge de l’éducation nationale qui n’ont pas encore engager des actions afin de remédier à cette situation et permettre aux écoliers d’étudier dans un environnement sain et prospère.

A 18 jours de la reprise des cours sur le territoire national prévu le 26 septembre 2022, certaines écoles et Lycées publiques ne sont pas encore prêtes à accueillir ces élèves. Lorsqu’on sillonne ces lieux d’apprentissage, on n’a l’impression d’être dans une forêt ou encore dans un lieu abandonné où les herbes entourent la cour des écoles.

L’autre cas déplorable est celui des toitures qui sont détruites durant les intempéries accompagnées des vents violents qui a soufflé récemment sur Bangui et certaines de ces périphéries.

Certaines salles de classe ne disposent pas des tables bancs ainsi que les bureaux du maître. L’autre aspect a souligné est celui de certaines salles de classe dont les toits sont trouées à cause de la fissure des toits.

L’exemple pratique est celui de l’école Kokoro dans Bimbo 3, l’école Yakité dans le 3ème arrondissement de Bangui. Selon les constats faits sur le terrain, le nettoyage de ces lieux scolaires est parfois réalisé par l’initiative de l’Association des Parents d’Elèves (APE) de chaque établissement.

Avec cette situation, l’on se demande si la rentrée scolaire serait effective ? Quel serait alors le cas des écoles publiques qui se trouvent dans nos périphéries ? L’école est un lieu où on apprend à lire et à écrire. Ces lieux d’apprentissage ont permis à beaucoup de Centrafricains d’être des hauts dirigeants ici et ailleurs. Pour maintenir le cas, il va falloir que ces futurs cadres puissent étudier dans des bonnes conditions.

A en croire, ce n’est pas le cas actuel pour nos établissements scolaires à l’approche de la rentrée académique. Cette situation intervient alors que le bureau des centrales syndicales ont prévu entrer en grève en déposant des recommandations sur la table du gouvernement qui sont entre-autres : L’augmentation de salaire ; l’obtention d’un statut particulier et aussi de trouver un palliatif par rapport à la pénurie de carburant qui perdure encore.

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