RCA : la nécessité de faire le suivi des décisions prises lors des grandes rencontres

0
147
Une vue de Bangui, capitale centrafricaine@Erick Ngaba

Par Mamadou NGAINAM

Bangui 9 mars 2023—(Ndjoni Sango) : La République centrafricaine tente de se relever peu à peu de ses sombres histoires grâce aux nombreux efforts pour un retour définitif de la paix. Pour cela, plusieurs décisions et recommandations ne cessent d’être prises par les autorités du pays pour le relèvement économique, sauf que ces décisions manquent de suivi pour arriver à un résultat escompté.

Tous les jours, certaines salles de conférences et autres lieux d’échange, font l’objet des grandes rencontres telles que : Conférences débat ; réunions et autres assises en faveur de la RCA sont organisées pour trouver des pistes de solutions contre la crise centrafricaine et bien d’autres choses. A l’issue de ces rencontres, des décisions sont prises par les parties prenantes permettant à la RCA de retrouver son équilibre précédent et d’aller de l’avant.

Sauf que ces panoplies de recommandations et réformes qui ont été prises lors de ces échanges manquent de suivi, si bien que ces belles initiatives sont mises dans l’oubliette. L’exemple typique et palpable est celui de la mairie de Bangui, qui entretemps avait démarré les opérations de déguerpissement qui ont par la suite connu un échec jusqu’à lors.

L’objectif recherché de cette initiative consistait à ramener les commerçants et les vendeurs ambulants qui occupaient anarchiquement les voies publiques de regagner dans un bref délai les marchés afin d’éviter les accidents de circulation et autre. Mais à défaut d’un comité de suivi pour veiller à l’application des mesures prises, ces consignes ont été balayées d’un revers de main par les occupants.

Parmi les constats relevés, deux cas de figures peuvent être présenté. Il y’a d’un autre côté le manque de moyen financier et matériel pour la mise en place d’un comité de suivi après les recommandations, si bien qu’elles ont fait l’objet d’un échec. Et de l’autre côté, c’est le manque de la volonté politique entrainée par un laisser-aller et la fainéantise chez certains dirigeants d’asseoir cette politique visant à respecter les décisions édictées.

Normalement, un rapport de fin de mission ou de la fin de réunion devrait être présenté par les responsables de chaque entité afin de voir ce qu’il y’a lieu de faire. Mais peu des dirigeants le font si bien que certaines décisions prises sont parfois considérées comme un non-évènement par les usagers.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici