RCA: interdiction formelle du gouvernement aux rebelles tchadiens du RPJE MDR

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Le village Sourou situé sur le territoire centrafricain à 760 mètres de la frontière avec le Tchad. Des véhicules des soldats tchadiens ayant investi le village, photo prise par partir d'un hélicoptère qui survole la localité.

Alfred YEMETCHIPA

Bangui 28 avril 2023 –(Ndjoni Sango) : Alors que  les autorités s’occupent des affaires intérieures pour un  retour définitif de la paix, des provocateurs tentent d’enfreindre les bonnes relations entre le Tchad et la RCA. Ainsi, les autorités interdisent l’installation d’une base-arrière des rebelles du rassemblement pour la justice et l’égalité au Tchad(MDR) sur le territoire centrafricain.  

II parait judicieux de préciser que la RCA est un pays de paix depuis fort longtemps, entretenait de bonnes relations avec ses voisins et ceux de l’extérieur et, rien ne laisse croire qu’elle peut cautionner les manœuvres des rebelles sans objectif, sachant que ceux-ci détiennent un plan de  déstabilisation du régime du Tchad.

II y a un adage Grec qui   dit « Quand la maison de ton voisin brûle, apporte de l’eau à la tienne ». Les autorités de la  République Centrafricaine réagissent sans attendre en vue de déjouer ce plan maléfique pour la  prise de pouvoir par force. Le gouvernement Centrafricain sait pertinemment que l’heure n’est plus au putsch mais entendons-nous dans la dynamique de lutter contre le colonialisme naissant.

Cette réaction du gouvernement centrafricain est salutaire et justifie sa détermination à consolider ses relations diplomatiques avec les pays amis. «La République Centrafricaine ne peut servir de base-arrière pour déstabiliser un pays voisin », a martelé Sylvie Baïpo Temo, ministre des affaires étrangères.

II faut dire que le gouvernement qualifie cette demande des rebelles du Tchad de provocation et assure le gouvernement tchadien ainsi la communauté internationale de sa détermination à œuvrer de concert avec tous les pays pour mettre fin à la criminalité transfrontalière dans la sous-région.

II faut ajouter que le Tchad et le Centrafrique font partie des pays des grands lacs, de la CEEAC et de la CEMAC. Il n’est pas question que l’un se permet de piétiner l’autre, au nom de la solidarité sous-régionale qui les lie.

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