RCA: les autorités appelées à sanctionner les récalcitrants qui piétinent l’opération kwa ti kodro

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Faustin Archange Touadera dans l'opération Kwa ti Kodro à Gobongo à Bangui

Par Prince Wilfried NZAPAOKO

Bangui, 20 septembre 2023–(NdjoniSango): L’initiative kwa ti kodro prise par le président Touadera semble être un non événement pour certains Centrafricains récalcitrants. Pour que cette mesure soit une exigence et respectée de tous, il serait souhaitable que des sanctionnées soient infligées à ceux qui tenteront ou qui continueront d’ouvrir leurs lieux commerce avant les horaires de reprises des activités fixées par les autorités du pays.

Comme tous les week-ends, les lieux publics tels que marchés, écoles, hôpitaux et des administrations font l’objet des nettoyages, désherbage et de pulvérisation, il y’a d’autres qui se croient tout permis. Selon les autorités compétentes, les lieux de commerces doivent ouvertss leur portes à partir de 10 heures c’est-à-dire, après les opérations de Kwa ti Kodro. Mais l’on constate avec amertume que certains individus ne respectent cette exigence.  Ceux-ci continuent d’ouvrir leurs lieux de commerce avant l’heure comme s’ils sont une exception.

Pourtant, cette initiative qui est saluée par les Centrafricains en général, a pour but de rendre la ville de Bangui propre et saine. C’est aussi une manière permettant à chaque Centrafricain de lutter contre l’insalubrité en mettant la propriété autour de lui et ailleurs.

Certains endroits sont nettoyés par des personnes de bonnes volontés ainsi que certaines autorités compétentes afin de mettre la propriété et promouvoir l’assainissement dans la capitale. Cette action citoyenne qui fait son petit bonhomme de chemin est piétinée par certains individus qui se croient au dessus de la loi.

Le cas flagrant est celui des deux jeunes dont l’un est pharmacien et l’autre détenteur d’une alimentation à Bimbo 3, qui malgré cette mesure se permettent d’ouvrir leur lieux de commerce avant les heures exigées. Ces deux jeunes gens, ont été appréhendés par une unité de police qui était en patrouille dans le secteur. Ces forces de l’ordre ont embarqués ces récalcitrants et les ont relâchés après avoir retenus la leçon.

Selon un témoin, ces individus ont été arrêtés après avoir négligé les consignes des autorités concernant l’opération kwa ti kodro.

« C’était aux environs de 09h au quartier cité de la paix dans Bimbo 3 qu’on n’a vu le véhicule de patrouille des Policiers qui s’est arrêté et embarqué deux personnes qui ont ouvert leur boutiques. La femme vend dans une alimentation et l’homme vend dans une pharmacie. Quelques minutes plus tard le véhicule de la police a eu une crevaison ils sont descendus et relâchés après qu’on leur a tiré les oreilles de ne plus ouvrir leur boutique avant l’opération kwa ti kodro », a relaté un témoin ayant vaincu la scène en direct.

Un père de famille salut la patrouille des forces de l’ordre dans les quartiers pendant cette opération.

« Je suis du même avis que la police. De tels comportements doivent être punis afin que ça puisse servir de leçon à ceux qui pensent qu’ils sont supérieurs aux autres en boycottant les mesures. Les auteurs doivent payés non seulement des pénalités mais voir leur lieu de commerce scellé pendant une période pour qu’ils puissent comprendre qu’on ne joue pas au petit malin quant il s’agit d’une mesure édictée par les hautes autorités.  Quelque chose qui est pratiqué par tout le monde et c’est pour notre bien ainsi que celui de notre pays. Avec une allure les récalcitrants finiront par se soumettre à cette exigence », a suggéré Claude un habitant de Bimbo 3.

La République centrafricaine s’efforce actuellement à revenir sur le droit chemin. Avec la nouvelle république, il est alors très important pour que chaque Centrafricain puisse apporter sa modeste contribution permettant à ce pays d’aller de l’avant. L’opération kwa ti Kodro ne devrait pas être un caillou dans les chaussures des Centrafricains du moment où elle était déjà pratiquée entre-temps à l’époque de certains anciens dirigeants. Il est temps que les filles et fils du pays s’adaptent à ce changement qui est capital pour la Centrafrique. Si tout le monde appliquait cette mesure, la ville de Bangui retrouverait son ancienne appellation «Bangui la coquette ».

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