Le Mali, le Burkina-Faso et le Niger se retirent de la CEDEAO

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Les dirigeants de la CEDEAO

Par Prince Bouanga

Bangui 30 janvier 2024- (Ndjoni Sango) : Dans un communiqué conjoint rendu public hier par le porte-parole des militaires au pouvoir au Mali, le Mali, le Burkina-Faso et le Niger ont annoncé leur retrait simultané de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest pour de nombreuses raisons qui ont été évoquées dans le communiqué de ces 3 pays.

L’on sait les relations tendues entre la CEDEAO et les 3 pays de la communauté à savoir le Mali, Le Burkina–Faso et le Niger dirigés par les militaires qui ont pris le pouvoir à la suite de coups d’état et l’annonce du retrait de ces pays de l’organisation sous régionale même si elle était prévisible a surpris de plus tant faut-il le rappeler ont été à la fondation de la création de la CEDEAO qui aura 50 ans durant l’année en cours.

De l’avis de nombreux analystes, ce retrait que justifient les autorités maliennes, burkinabées et nigeriennes en ce que la CEDEAO constitue une menace pour leurs pays et aurait trahi ses principes fondateurs  témoigne du manque de visions concordantes et de politiques capables de la part de cette institution à trouver des solutions sous régionales aux problèmes sous régionaux de l’Afrique de l’Ouest.

« Des institutions africaines sont depuis quelques années remises en causes tant par les gouvernements et les opinions publiques à cause des divisions qu’on observe quand il s’agit d’apporter des réponses aux problèmes du continent. Tout comme l’Union Africaine, la CEDEAO dont les sanctions contre le Mali, le Burkina-Faso et le Niger n’ont affecté que les populations, n’est pas en odeur de sainteté dans ces pays et le retrait annoncé de ces pays était prévisible » a souligné un spécialiste de l’Afrique de l’Ouest.

Avec le retrait de ces 3 pays qui intervient après celui de la Mauritanie il y’a 24 ans, la CEDEAO qui se dit disposée à maintenir le dialogue avec le Mali, le Burkina et le Niger, est plus que jamais fragilisée et doit revoir sa politique dans la gestion des problèmes qui affectent l’Afrique de l’Ouest.

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