RCA : l’ultra-exigeant Héritier Doneng Wazoumon, Ministre de la jeunesse, de sport et de l’éducation civique

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Héritier Doneng Wazoumon, ministre centrafricain de la jeunesse et du sport

Par Mamadou NGAINAM

Bangui 26 Mars 2024—(Ndjoni Sango) : Qu’ils l’admirent ou le dénigrent, tous les gens qui ont un jour croisé la route de Monsieur Héritier Doneng s’accordent sur un point : le nouveau Ministre chargé de la Jeunesse et de Sports est de la trempe des combattants.

Héritier Doneng a bien manœuvré ses premiers pas dans le gouvernement depuis sa prise de fonction à la suite du départ de son ancien patron Aristide Brian Reboas en Janvier 2024.

Un énorme bosseur avec un management assez dur

S’il sait gérer la pression, l’ancien Directeur de cabinet ne s’interdit pas non plus de la mettre sur ceux qui travaillent à ses côtés. « Sa grande qualité, c’est de maîtriser ses dossiers sur le bout des doigts », nous confie l’un de ses collaborateurs. « Mais il est aussi ultra-exigeant et il le fait savoir ».

« Le maître-mot, c’est la détermination », a détaillé son actuel Directeur de cabinet par intérim. Et de poursuivre, « Avec lui, si on sort un document, il faut qu’il soit impeccable, inattaquable et le plus juste possible. C’est ce qui détermine l’actuel ministre de la Jeunesse et de Sports qui demande plus de résultats à ses collaborateurs.

Il se raconte au sein de son cabinet que le jeune ministre passe des jours et des nuits à rédiger ses propres rapports sur la gouvernance dans le sport. « Il nous a tiré vers le haut et après il faut être en capacité de supporter ce type de personnalité, nous confie un directeur de son département.

Dans son fonctionnement, il partage une saine exigence avec ses équipes. Il est tellement travailleur et il comprend si vite tous les enjeux sportifs que ça n’a étonné personne de le voir être choisi ensuite pour un poste de ministre, avec en ligne de mire l’échéance des prochaines compétitions internationales.

Longtemps remarqué par le public centrafricain comme l’un des futurs décideurs du pays voire pressenti pour rentrer dans les précédents gouvernements en raison de son engagement. S’il n’avait pas été retenu à l’époque par le Président de la République, ce n’était qu’une question de temps.

Conscient que son heure n’était pas encore arrivée, Héritier Doneng a pris son mal en patience. Mais tout le monde savait que sa nomination comme Directeur de cabinet à l’époque était un poste tremplin pour celui de ministre de la Jeunesse et de Sports.

D’habitude si peu convoité, considéré comme un ministère insignifiant, le ministère de la Jeunesse et de Sports est aujourd’hui entre les mains de celui qui le hisser au rang d’ « importants ministères ».

Et depuis qu’il est propulsé à la tête de ce département, on en parle depuis trois mois (3), et tous les regards y sont désormais tournés en raison de la dynamique du relèvement institutionnel dont le ministre en fait son cheval de bataille. Assurément, le ministre de la Jeunesse et de Sports a le vent en poupe.

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