Par Thomas KOSSI
Bangui 9 avril 2021—(Ndjoni Sango) : En début des problèmes de Centrafrique, le débat mené et instauré avec ceux qui tuent à volonté a été décrié. Certains esprits du pays voyaient en mauvais œil, cette pratique combien faiblarde de notre part au haut sommet de l’Etat. Aujourd’hui, que deviennent les rapports de relations entre le pouvoir et les agresseurs ?
Tout le monde semble penser que la décision de garder un contact chaud avec la Seleka, nous fera aboutir au ridicule. L’ère du temps montre clair et net que les bandits de grands chemins comme ceux que la RCA ne pardonnera jamais, veulent davantage faire soulever le voile de bêtises immense.
Avons-nous le petit espace de leur dire, oui, nous voilà disposés à vous obéir comme des ânes ? Disons que le temps change avec l’air qu’il fait passer.
Accepter de nos jours que les forces non conventionnelles ont brûlé les étapes, veut tout simplement dire, que chaque chose a son temps. Les heures fatidiques auxquelles ils tenaient tant, ils l’ont eues et réalisées selon leur philosophie. Elle a été cette philosophie qui met le monde dans un danger d’horreur.
Qui peut à ce jour, comptabiliser le nombre de cadavres centrafricains que même la MINUSCA dans sa grandeur, est incapable de dénombrer ? Quelle immensité de grossièreté la hargne des chiens de garde a commis chez nous !
Et comme cela ne leur suffisait pas du tout, la sale peur de jouer au feu avec le chien et le chat, ne les pousse à exagérer. Car, qui pourrait croire qu’un homme à la dimension d’Ali Darrassa Mahamat allait penser revenir dans la loi du 6 février 2019 ? Lui, une création incomparable qui joue avec le mode de jeu des gamins.
Mais avec lui, jamais du tout ! Toutefois, la vie n’est que chose curieuse, fort juste, Darrassa abandonne la CPC de son mentor Yangouvounda pour faire ménage avec la paix qu’il a toujours combattue.
La vie prépare l’avenir parfois. Mais si nous avons dansé avec les agneaux et les loups, faisons très attention avec les heures qui coulent que la mort attend tout le monde demain.
Accepter de jouer comme des gosses, donne beaucoup de joie, mais dérange quand on ne s’y prépare pas comme il faut. Le glas de la sonnerie au réveil de chacun dans cet univers, persiste et signe : Faisons attention aux pas que nous mettons parfois en désordre.
