Par Marly Pala
Bangui 12 mai 2021—(Ndjoni Sango) : Dans un passé récent, un arrêté interministériel demandant ainsi à tous les conducteurs de taxi-motos de se procurer des gilets numérotés et des casques de protection avant de sortir travailler. Ce qui a été fait presque par la quasi-totalité des chauffeurs. Cependant, certains déplorent déjà avoir des difficultés d’audition en portant ces casques de protection.
La conduite des taxi-motos est l’une des principales activités que pratiquent beaucoup de jeunes centrafricains de nos jours. Et pour réglementer ce secteur afin d’éviter des incidents qui peuvent surgir, le gouvernement, dans un arrêté, a demandé à ce que tous ces conducteurs se procurent des gilets numérotés pour chaque zone et des casques de protection.
Mais certains de ces conducteurs déplorent le port de casque en affirmant avoir des difficultés d’audition lorsque le client leur demande de stopper :
« La loi du pays est à respecter. Les mois passés, le ministre de la sécurité publique avait signé un arrêté, nous demandant d’être en règle avant de sortir pour le commerce, c’est-à-dire, nous procurer des gilets numérotés et des casques de protection. Mais aussi, une autorisation de transport. Ce qui a été fait par presque plusieurs conducteurs. Ceci est pour notre bien. Le grand problème toutefois, c’est que lorsqu’un client veut nous prendre en course ou encore demander l’arrêt, on a de la peine à l’écouter. Ce qui cause parfois de malentendus entre nous et nos clients, alors que le casque couvre nos oreilles et empêche l’audition », a déploré Elsen Maraba, un conducteur de moto dans le 8ème arrondissement.
Il faut souligner que le port des casques n’est pas la seule raison qui provoque le problème d’audition chez les conducteurs des taxi-motos. Certains ont incorporé des baffles et MP3 pour jouer de la musique en désordre. Et en augmentant le volume, ils ont de la peine à écouter les clients qui demandent l’arrêt. Ce qui crée souvent des mésententes.
Ce constat vient après plusieurs altercations effectuées entre les conducteurs de motos et leurs clients après chaque demande de stop à laquelle, ces derniers s’en rendent compte tardivement et déposent les clients sur une place qui n’est pas de leur gré.
