RCA: combattre la corruption, une urgence ultra-nationale

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Centrafrique-Bangui-Ndjoni-Sango
Vue partielle de la capitale centrafricaine, Bangui @photo Diaspora

Par Thomas KOSSI

Bangui 3 juillet 2021—(Ndjoni  Sango) : La République  centrafricaine vit au pas de ce vilain mot en vogue, CORRUPTION. Elle marche avec le monde et sautille avec lui en tout temps. Qui peut dire exactement, comment cette terminologie  s’est-elle mise en place dans la société ?

Le monde entier, que l’on se retrouve aux USA, en Europe, en Asie, en Afrique sinon plus loin encore, ce mot fait son petit bonhomme de chemin. Il parcoure toutes les rues,  habite les maisons les plus étranges et embrasse les membres influents de la planète.

Des voix extraordinaires se lèvent et se mettent à chanter un refrain à lui reconnu étrange. C’est pourquoi l’on se demande, que faire exactement devant l’enrayer de la circulation humaine ?

Du plus grand au plus petit Etat, son nom traverse les murs des bâtisses solidement construits, pour faire ceci ou cela. L’on se plaint tant il facilite les choses auprès des grandes  personnalités, et elle dénoue des problèmes énormes devant des justiciers de marque. C’est dire que cette complexité qui la recouvre, non seulement la grandit, mais encore, la pousse à une extrémité arrogante.

Là où l’on ne passe pas, la corruption vous ouvre largement le portail. C’est pourquoi, que ne faut-il pas faire pour que l’entrée au ciel ne soit pas ouverte à tous ?

En Centrafrique, dans les écoles, les élections diverses, ce Crime Economique bat la rue au désespoir des bonnes  âmes de compatriotes qui ne sommeillent guère devant la crise terrible qu’elle crée. L’admission en classe supérieure, exige de l’enseignant sa bonne conscience devant les jambes ouvertes.

Les multiples billets de banque devant un responsable de vote lui feront oublier l’élection de l’impétrant ? Seulement,  les usagers pavanent fièrement alors que ce délit dont ils se rendent coupables, les expose étrangement devant la nation.  Mais pour une raison quelconque,  leur tête saute du couperet du glaive. Une chance formidable !

En démocratie, les citoyens mordus par le mal ne peuvent se tourner que vers l’Assemblée nationale,  en vue d’insérer une loi devant la combattre comme il faut,  cette dangereuse pandémie de la corruption.

Très pernicieux, cet insupportable malaise se réjouira de s’en sortir selon sa main la plus aisément large. Personne au monde ne peut échapper à ses ventouses. Seul le Christ, comme le dit la parole de Dieu, a réussi à se tirer de son jeu machiavélique. Qu’en est-il en ce qui concerne les autres mortels ? Ils donnent tous dans l’eau profonde.

Vu qu’arrêter l’hémorragie peut sembler possible, faisons ce qui pousse l’être à s’en dégager, et un jour ou l’autre, la réussite sera totale. Tant vivre, selon la sagesse populaire,  pousse à l’espoir. Comme il faut y croire, tenons le coup et l’avenir nous situera bel et bien.

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