Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 4 août 2021—(Ndjoni Sango): La capitale centrafricaine fait face ces derniers temps, à des cas de braquages à mains armée par les hommes non identifiés. Ces multiples cas de braquages enregistrés font suite, la rébellion CPC a vu le jour, et aussi l’autorisation aux forces de l’ordre de détenir des armes chez eux pour se défendre en cas d’attaque, suite aux attaques meurtrières des groupes rebelles de la CPC.
Il ne se passe pas un jour où la paisible population civile se fait braquée par des hommes en armes dans leurs domiciles respectifs où pendant des promenades nocturnes. Des motos et engins emportés, des sommes d’argent volées et quelques effets importants également emportés de force par ces barbares au moment de leurs forfaits.
Ces actes de barbarie se terminent parfois par des tueries des propriétaires de ces biens. Pourtant, il y a des patrouilles militaires qui se font dans les nuits par les forces de l’ordre mais les bavures ne cessent de grimper successivement.
L’on se pose la question de savoir à quoi servent ces patrouilles alors que ces cas de braquages ne fait que s’augmenter. Quelle stratégie le ministère de la sécurité publique peut-elle entreprendre pour mettre fin à cette barbarie ?
Selon plusieurs constats faits, et des témoignages de certaines victimes, ces crimes odieux commis par les ennemis de la paix en RCA, restent toujours impunis malgré les promesses des enquêtes faites par les hautes autorités de ce pays.
Cette situation sécuritaire que traverse la RCA doit être l’une des préoccupations majeures des autorités compétentes de ce pays. Car, la mission principale des Forces de sécurité intérieure et des militaires est de protéger la population civile ainsi que leurs biens et non de les dépouiller en utilisant la force au bout de leurs canons réservés à l’ennemi.
Le ministère en charge de la sécurité publique doit doubler de vigilance, multiplier les patrouilles afin que cette paisible population puisse retrouver la gaieté, la quiétude et permettre à chaque Centrafricain de vaquer librement à ses occupations, en se promenant librement sans avoir la peur au ventre.
