RCA: un foyer qui « adore » ses enfants s’en repent

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des enfants dans un camp des déplacés à Bangui en 2017 @Erick Ngaba (Photo pour illustration)

Par Thomas KOSSI

Bangui 1er octobre 2021—(Ndjoni  Sango) : Mboli, un ancien ouvrier de la SOCATEL,  admis à la retraite, devient trop courroucé contre ses propres enfants tant « adorés » à l’époque. Parce que, voulant se trouver une autre compagne de vie, la plus jeune de sa progéniture lui fait voir de toutes les couleurs. Suivons simplement un regard …

Mélanie, une brave femme qui s’est toujours battue comme il faut, est admise dans les FACA. Comme elle a fini avec la formation militaire, elle est chez elle pour boulonner. De là, elle aide son homme qui lui aura donné comme il faut quand il avait encore la possibilité. C’est alors que Mboili, qui se sent à l’aise, décide de ramener sa dulcinée au foyer, est vertement sali et enquiquiné  par la première épouse aiguillonnée par sa fille récalcitrante.

A Gobongo où vit l’homme et sa petite famille, le temps est aujourd’hui aux flammes que brûle le soleil. Tous les matins, tous les soirs, à chaque heure de la journée, les familles sont en guerre. La première mère et tous les enfants s’en prennent à leur père et grand-père qu’ils  veulent absolument qu’il parte loin de chez eux.

Les voisins, femmes, hommes et passants font la fête dont certains acclament, d’autres, non. Tant l’âge de Mboli ne permet point que cette gymnastique dont il est la vedette, nait point lieu.

Mais que voulez-vous aujourd’hui où les enfants, même d’un père qui vous aura adorés en ce temps-là, devienne un simple objet à jeter aux chiens affamés ! Car, « monsieur le jeune amoureux », comme l’appelle sa première mère d’enfants, ne veut pas qu’il soit la risée du coin. A tout moment, le film gratuit s’ouvre sous les yeux et le public est servi à sa faim.

Les gestes des batailleurs, acrobatiques et fertiles en art de combat négro-africain, mettent la fête en spectacles de danseurs festifs. L’on rit longtemps et l’on s’efface, alors que le véritable problème reste le cœur touché. C’est l’amour qui fait la démonstration de son épanchement.

Après le combat, l’homme se retire à Boy-Rabe  pour regagner son amie qui lui caresse les joues après les coups reçus. Viendra ou ne viendra pas à Gobongo ?  Tel est le point essentiel qui met mal à l’aise le retraité Mboli. Le lendemain, il attend chasser de chez lui, Bode et ses enfants qui lui causent tant de tort.

Mais pourquoi les enfants s’en mêlent-t-ils ? Si les frais de pensions peuvent l’aider à s’en sortir, qu’on lui donne la paix et l’amour qu’il recherche fera sa joie de dernière heure. Y a-t-il un temps pour empêcher l’homme viril  à convoler en noces ?

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