Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 26 Octobre 2021—(Ndjoni Sango): Les habitants de Bimbo 2 et 3, plus précisément les jeunes désœuvrés ne cessent de s’interroger sur l’avenir de leurs localités après avoir élu les députés des localités précitées. Pour eux, l’élection de ces élus de la nation était une ouverture aux différents projets communautaires pour le bien être de leurs localités respectives.
Il y’a de cela plusieurs mois plus précisément le 27 décembre dernier que, ces vaillants jeunes, hommes, femmes et des personnes de 3ème âge se sont rendus massivement aux urnes des différents bureaux de vote de leur localité pour remplir leur devoir civique en votant les autorités compétentes de leurs localités.
Ces deux élus de la nation se sont engagés à faire de ces localités leurs préoccupation majeure, c’est-à-dire l’émergence, l’émancipation de ces secteurs. Et aussi à promouvoir l’emploi aux jeunes pour leur permettre d’avoir un métier ou encore exercé une activité économique qui leurs permettront de cesser le banditisme, le vol et autres types de mauvaises pratiques nuisibles.
Les illusions qui se planent chez ses habitants est qu’ils croient attendent la main de ces hommes politiques pour pouvoir réaliser une quelconque activité suite aux multiples promesses dont ils ont tenu avant les élections législatives.
Normalement, ces jeunes ne doivent pas compter sur ces hommes politiques pour réaliser leurs rêves ou du moins faire une activité génératrice de revenu. Bien avant que ces députés puissent être votés chaque citoyen de cette localité a son propre commerce à faire. Autant mieux continuer à les faire que d’attendre ces hommes politiques qui donnent des fausses promesses à leurs votants.
Le mieux à faire pour ces jeunes gens est de se réunir en groupe et créer en quelque sorte un groupement, une Association dans différents domaines quelque soit dans le secteur de l’agriculture, la pisciculture, la culture maraichère et autres travaux manuels à laquelle ils vont œuvrer pour l’essor de leurs localités. Car, attendre la main ou le financement d’une autorité, c’est attendre une personne qui est partis en aventure dont on ignore quand est ce qu’il va revenir.
